Centrafrique : Quand les groupes armés continuent d’écorcher l’APPR

0

Bangui, le 30 sept.-20

En prenant la parole lors de son investiture par son parti politique pour la présidentielle de décembre 2020, le Président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadéra, a regretté samedi 26 septembre que malgré les efforts du gouvernement, des violations des droits de l’homme et du droit humanitaire continuent d’être perpétrées par certains groupes armés signataires de l’Accord de Bangui.

L’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation en République Centrafricaine a été signé entre le gouvernement et les 14 groupes armés le 6 février 2019, a rappelé le Président Faustin-Archange Touadéra. « Depuis sa signature, le gouvernement, les garants et facilitateurs de l’Accord, n’ont ménagé aucun effort pour sa mise en œuvre ».

Faustin Archange Touadéra a également fait état des avancées dans le cadre de la réforme du secteur de la sécurité, ce qui devrait faciliter le redéploiement progressif des forces de défense et de sécurité ainsi que la poursuite du programme national de désarmement, démobilisation et réinsertion (pndrr) déjà amorcé en prélude aux échéances électorales de 2020-2021.

Les groupes armés signataires de l’Accord de Khartoum continuent à se réarmer par des voies illicites, mettant ainsi à mal le processus de paix et de réconciliation nationale, « gage de la cohésion sociale ».  

Nonobstant les avancées considérables enregistrées dans la mise en œuvre de la réforme du secteur de la sécurité, beaucoup de défis restent à relever parmi lesquels le Président Touadéra dans son discours de clôture du premier congrès du MCU, a cité l’engagement réel de quelques  groupes armés à aller au désarmement et à intégrer les Unités spéciales mixtes de sécurité; l’appui durable de la communauté internationale à la mise en œuvre de l’Accord; et la conduite des opérations et la mobilisation des ressources nationales et auprès des partenaires de développement.

Le numéro un centrafricain a réitéré l’appel du peuple centrafricain à l’endroit du Conseil de sécurité pour la levée totale de l’embargo sur les armes dont le poids limite l’Armée nationale dans son rôle, celui défendre le territoire national et assurer la protection du peuple centrafricain.  La levée de ces sanctions est importante pour asseoir l’autorité de l’État et garantir l’intégrité du territoire national, a martelé le Président FAT.

@Herman THEMONA ,

LAISSER UN COMMENTAIRE

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.