Bangui, le 22 mars 2019
Ce n’est pas pour la première fois que les médias centrafricains voire les autorités du pays ont dénoncé tambour battant, la campagne de déstabilisation contre le régime de Bangui.
Cette ingérence dans les affaires intérieures d’un pays dont fait preuve la France à travers ses médias (France 24, TV5, RFI, Jeune Afrique), vienne une fois de plus d’être étalée à la lumière de tous, avec le grotesque mensonge du journal Jeune Afrique qui a publié un article au lendemain de la rencontre d’Addis-Abeba, poussant les chefs rebelles à se révolter encore contre le président Touadéra et le premier ministre Ngrébada.
En lisant l’article de Jeune Afrique qui est au service du Quai d’Orsay qui cherche toujours à mettre le pays à feu et à sang, il y’a des choses terribles qu’il faut à tout prix corriger. Jeune Afrique qui doit revoir sans doute, l’article publié, doit savoir que les autorités centrafricaines ont pris déjà toutes les dispositions possibles pour que cette forme d’instrumentalisation des chefs rebelles soit stoppée obligatoirement.
A lire dans l’article publié par Jeune Afrique, toutes les informations relayées sur les conclusions de la rencontre d’Addis-Abeba sont fausses. Autrement dit, aucun paragraphe de ladite entente d’Addis-Abeba fait mention de la création d’un poste de vice premier ministre, ni d’attribution de plusieurs postes aux chefs rebelles pour l’élargissement d’un éventuel gouvernement.
C’est un acte gravissime que les autorités françaises à travers Jeune Afrique, viennent de commettre en se montrant en première ligne de l’instrumentalisation des chefs rebelles qui s’agitent en ce moment contre le pouvoir légitime de Bangui. Jeune Afrique ne peut au n’aucun cas emboîter le pas à France24, RFI…qui sont mobilisés à rendre ingouvernable le régime du président Touadéra.
Quel est donc ce nouvel accord signé le 20 mars entre le gouvernement et les groupes armés centrafricains dont celui-ci prévoit un nouveau remaniement et un gouvernement au sein duquel les ministères régaliens devront être partagés entre les deux camps ? Où exactement Jeune Afrique s’est procuré de ce faux document ?
Du jamais lors des discussions d’Addis-Abeba, les chefs rebelles réclamaient de deux vives-premiers ministres. D’ailleurs, Nourredine Adam qui cité dans l’article de Jeune Afrique ne faisait pas partie de ceux qui exigeait le départ de Firmin Ngrébada de la Primature. Quelle cause est obtenue par Nourredine Adam suite au mensonge et diffamation de Jeune Afrique, ce média de « mille collines » ? L’accord trouvé le 20 mars ne prévoit à rien deux postes de vice-Premiers ministres, réservés aux groupes armés, comme prétend erronément Jeune Afrique qui invente les choses. C’est une honte pour un tel média. L’accord d’Addis-Abeba, contrairement à ce que Jeune Afrique publie, prévoit en outre une répartition des principaux portefeuilles régaliens. Les parties prenantes à la rencontre d’Addis-Abeba qui ne se sont pas reconnues dans l’article publié par Jeune Afrique, proposent de lancer une action contre les agitations des médias français qui fomentent des fausses nouvelles sur les conclusions de la rencontre d’Addis-Abeba alors que, le premier ministre Firmin Ngrébada est à pied d’œuvre de consultation en vue d’élargir son gouvernement.
L’opinion nationale et internationale est avertie de l’approche de Jeune Afrique qui se met désormais au service des autorités françaises pour pouvoir pousser les chefs rebelles à soulever un autre fiasco contre Touadéra et Ngrébada qui sont engagés à stabiliser la RCA. Et donc, Jeune Afrique est désormais dans le lot des médias qui déstabilisent la RCA.
A suivre…
Herman THEMONA,