Centrafrique/Ndélé : Détournement des produits de première nécessité destinée aux populations par M. Bonaventure

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Bangui, le 09 décembre 20

Les faits sont têtus sinon, le peuple centrafricain devrait comprendre que son malheur vient de ses propres fils. Comment comprendre de nos jours après une longue période cette crise militaro-politique où le peuple centrafricain tire le diable par la queue et où l’insécurité alimentaire est devant nos portes, qu’un Centrafricain puisse mettre en cause la survie de ses propres frères donnant raison à la thèse si chère de René Dumont comme quoi, « L’Afrique est malade d’elle-même »

Selon une source digne de foi, le Programme Alimentaire Mondial (PAM) qui est en Centrafrique depuis une bonne période et qui se donne à volonté pour nourrir les populations centrafricaines a dépêché une équipe sur Ndélé, Chef-lieu de la préfecture de Bamingui-Bangoran sous la houlette du chef de service de base APAD  M. Bonaventure qui travaille en collaboration avec le PAM.

Malheureusement, comme le Centrafrique est depuis une bonne décennie, victime de la mauvaise gouvernance tant dans le secteur public qu’au sein des ONG humanitaires qui viennent dans ce pays, M. Bonaventure sur son instruction a donné l’ordre de faire sortir dans un magasin qui sert de « bonheur » pour la population meurtrie, un nombre important des cartons d’huile environ 124 cartons embarqués dans un camion de marque Renault immatriculé BG 38 AG1 pour une destination que seul le diable connaît avec la complicité de certains agents de gardiennage un véritable manque à gagner pour PAM et pour les victimes de la dernière crise ethnique de Ndélé.

Mais comme Dieu a sa pédagogie sur le pauvre qui crie, il a semé une confusion au sein de ce groupe de gangsters une mésentente dans le partage du butin  s’est glissée et la police a sauté dessus pour mettre un terme à ce long détournement  des biens destinés au pauvre de Dieu: « Ce n’est pas pour la première fois que ce monsieur détourne les produits à destination des  déplacés des conflits dans la préfecture de Bamingui-Bangoran. Les produits arrivent souvent à moitié jamais dans la totalité et comme les enfants de ce monde sont très habiles, il parvient toujours à trouver une équation à plusieurs inconnues pour échapper à la vigilance de sa hiérarchie. Mais 99 jours pour le voleur, avec le seul jour qui est réservé au patron, il se trouve actuellement entre les mains de la police centrafricaine pour besoin d’enquête avec espoir que ce corps habillé ne sera pas transformé en corps amoureux des billets de la BEAC ou d’une partie des produits détournés », a témoigné une source proche du PAM.

En effet, depuis une bonne décennie, les Centrafricains sont en perte des valeurs morales et ne vivent que sur la base des instincts de vol comme s’ils étaient des animaux. La crise a banalisé la dignité humaine et a appauvri les paisibles citoyens. Malgré la bonne volonté de la communauté internationale, ce sont encore les mêmes qui veulent décourager la générosité des partenaires et des ONG qui veulent soulager nos propres frères malgré un bon salaire attribué aux personnels des ONG, ils se transforment encore un groupe de destruction des vies humaines. Vraiment au nom de la Journée Universelle de la Déclaration des Droits de l’Homme qui sera commémorée demain 10 décembre 2020 que le coupable soit jugé très sévèrement pour donner une leçon aux autres.

@JLG, 

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