Bangui, le 27 mars 18
Une femme tuée, des paires de bœufs d’attelage emportées par des hommes armés assimilés aux ex Séléka le week-end dernier à Nanga-Boguila.
Les échos sont parvenus au grand public par l’Honorable Franck Saragba, député de la localité dans un témoignage à nos confrères de la radio Ndéké-Luka. Cet acte intervient aussitôt après le massacre de Séko à Bambari ayant occasionné la mort de l’Abbé Désiré Angbabata et ses paroissiens.
Là où le bât blesse dans ce feuilleton macabre de Nanga-Boguila est que l’honorable député Saragba a raconté avec amertume que les communautés victimes, organisées en groupe d’auto-défense à défaut de protection légale, s’étaient lancées à la poursuite des assaillants afin de récupérer leurs bœufs volés, mais elles en seraient empêchées par la Minusca. Cette même Minusca qui a laissé les bandes armées voler et tuer, la même Minusca prétend s’interposer de sorte que les populations dépossédées et endeuillées ne rattrapent pas leurs bourreaux.
Cela fait un peu trop, ces genres de preuves de complicités des casques bleus en faveur des bourreaux qui en profitent bien évidemment pour garder intacte leur capacité de nuisance et leurs visées criminelles et anarchistes.
Malheureusement, bien souvent, Vladimir Montéiro et Anyanga, dans leur sadicité professionnelle s’emploient insolemment à détricoter des faits avérés même rapportés par les victimes elles-mêmes, les députés voire les ONG. Une chose est sûre, tôt ou tard, ces négationnistes impénitents, arrogants et vindicatifs répondront de tout cela devant la justice de Dieu si l’âme des centrafricains ne pèsent pas déjà sur leur conscience. Pour votre gouverne, la localité de Nanga-Boguila est située à environ 400 Km de Bangui la capitale Centrafricaine.
A suivre…
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