Bangui, le 20 octobre 21
« Dans la feuille de route de notre Département qui nous a été adressée par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, les points ont été mis sur la mise en œuvre des actions pour la protection de l’environnement, de l’écologie, de lutte contre la désertification, la sécheresse, et le changement climatique et l’installation d’une Police environnementale », dixit le Ministre Thierry Kamach.
Dans un point de presse animé le vendredi 15 octobre 2021 dans son cabinet, le Ministre de l’Environnement et du Développement Durable M. Thierry Kamach en présence de ses proches collaborateurs et des professionnels des médias conviés en cette circonstance a tenu à expliquer au grand public le sens de la marche climatique et la nécessité de la célébration la Journée Mondiale de l’Environnement et celle de la désertification.
Dans ses propos de circonstance, le membre du gouvernement a remercié tous les journalistes présents dans la salle pour leur engagement dans la lutte contre le changement climatique.
Le membre du gouvernement a soulevé l’historique de la célébration de ces deux journées mondiales et les réalisations à court et long terme menées par son département : « La République Centrafricaine à l’instar des autres pays du monde célèbre en différé la Journée Mondiale de l’Environnement et celle de la désertification. Ainsi après la marche climatique d’hier et la remise du Document de Contribution Déterminée Nationale à la Présidence de la République ce matin, j’ai tenu à vous rencontrer pour faire le point sur les réalisations menées au sein de notre Département », a-t-il souligné.
Le ministre dans son intervention a expliqué le thème mondial retenu pour l’année 2021 qui est : la restauration des écosystèmes répond au 15e objectif du développement durable. Expliquant le sens de la célébration, le membre du gouvernement a souligné qu’elle s’inscrit dans le cadre de la conscientisation accrue du public en faveur de la protection de l’environnement, notamment la lutte contre le changement climatique et la désertification. Il s’agit donc en effet du « changement de comportements, entre autres, les méfaits de la destruction de l’environnement et d’agir pour la mise en œuvre des politiques environnementales nationales et internationales », a-t-il lâché.
Ce grand bâtisseur de la République centrafricaine en sa qualité du Chef de Département de l’Environnement a éclairé l’opinion nationale et internationale sur les actions menées à long et à court terme par son Département : « plusieurs actions ont été réalisées, avec l’adoption des lois à l’Assemblée Nationale, notamment l’interdiction des sachets plastiques qui détruisent la biodiversité, la ratification de la Convention de Minamata relative au Mercure, la stratégie Nationale REDD+ la finalisation de la lettre de Politique de l’Environnement et autres actions qui sont en cours de réalisation », telle est la confidence du membre du gouvernement livrée à la presse.
Dès lors comme les jours se suivent et ne ressemblent pas et surtout que les problèmes ne sont pas les mêmes dans chaque pays, en République centrafricaine le thème retenu pour cette année comme l’a si bien signifié le membre du gouvernement est : « restaurer les terres et les écosystèmes, c’est contribuer à reconstruire au mieux l’économie, créer de l’emploi et renforcer la résilience des populations vulnérables » A travers ce thème, le Gouvernement interpelle chaque citoyen à garder à l’esprit que la restauration des écosystèmes est une question de survie des systèmes humains comme l’a si bien expliqué le ministre.
En effet, pour le membre du gouvernement, restaurer des écosystèmes, c’est promouvoir le développement durable pour les générations futures, car les écosystèmes terrestres, forestiers, montagneux et marins sont des patrimoines à sauvegarder. Et c’est le slogan que nous avons retenu pour ces Journées. C’est pour dire que si vous êtes devenus l’un des sauveteurs de la Terre, c’est-à-dire que restaurer c’est ne laisser que des traces vertes, c’est de contribuer au développement durable.
Voilà pourquoi, la République Centrafricaine notre pays regorge d’énormes potentialités naturelles et les menaces auxquelles, elles font face aujourd’hui se justifient à son juste titre. C’est dans ce cadre que le Département que m’a confié le Président de la République, Chef de l’Etat, Professeur Faustin-Archange TOUADERA sur proposition du Premier Ministre Chef du Gouvernement Henri-Marie DONDRA, a engagé des efforts favorables à la préservation et la conservation de la biodiversité de notre pays, sans oublier ses engagements vis-à-vis des partenaires mondiaux dans le cadre de la protection de l’environnement que nous tenons à témoigner notre gratitude à leur endroit à travers les appuis multiformes qui nous sont accordés.
Le patron de l’Environnement et du Développement Durable pour clore ses propos, par souci de civilité, a formulé sa sincère gratitude au Chef de l’Etat S.E. Professeur Faustin Archange Touadéra, au Premier Ministre Chef de Gouvernement S.E Henri-Marie pour leur disponibilité à l’écoute des problèmes liés à la lutte pour la protection de l’environnement et aussi à nos partenaires nationaux et internationaux dans cette tâche bénéfique pour la vie de nos populations.
