Bangui,le 12 juil.-21
Créée le 22 novembre 1972, la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) est la banque centrale commune aux six Etats qui constituent la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) : le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad.
Conformément à l’article 20 du titre II de la Convention régissant l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale (l’UMAC), les États ont confirmé à la Banque des États de l’Afrique Centrale le privilège exclusif de l’Emission Monétaire sur le territoire de chaque État membre de l’Union.
Ce privilège d’émettre les billets de banques et les monnaies métalliques qui ont cours légal et pouvoir libératoire dans les États de l’Union, consigné également dans les statuts de la BEAC, est assorti d’un certain nombre d’obligations qui constituent les missions fondamentales de la BEAC celles de : Mettre à la disposition des agents économiques les quantités de signes monétaires nécessaires pour effectuer les transactions de toutes natures ; de garantir les utilisateurs de ces moyens de paiement contre les risques de falsification et de contrefaçon ; et d’assurer une bonne qualité de la circulation des signes monétaires.
Cette mission de surveillance de la qualité s’applique aussi bien à la qualité physique qu’à l’authenticité des billets mais aussi de la monnaie métallique. Elle a aussi pour missions de définir et de conduire la politique monétaire de la CEMAC, d’émettre sa monnaie fiduciaire (billets de banque et pièces de monnaie en franc CFA), d’en conduire la politique de change, de détenir et de gérer les réserves de change de ses États membres.
Pour assurer ces diverses missions, la BEAC s’appuie sur un personnel qualifié et de qualité mais aussi sur des investissements lourds en matériels.
Le cas de la BEAC-RCA…
C’est le cas de l’actuel Directeur National de la BEAC en Centrafrique, le banquier Ali Chaïbou réputé pur et dur qui pilote de main de fer cette banque centrale depuis 2013. Il faudrait savoir que Ali Chaïbou occupe une place de choix contribuant à la vision du Gouvernement qui est de consolider l’économie centrafricaine et de créer une croissance inclusive bénéfique à toutes les Centrafricaines et à tous les Centrafricains, notamment en appuyant les objectifs prioritaires du ministère des Finances et du Budget que sont la mobilisation des recettes publiques, la gestion optimale des dépenses publiques et la relance économique. Il n’a de cesse d’assister les autorités dans les négociations engageant l’avenir du pays, lesquelles ont eu des effets escomptés.
Autant dire que Ali Chaïbou s’est révèle être l’homme qu’il faut pour cette Institution financière en proie à certains disfonctionnements qui ont à un moment donné terni son image. Pour Ali Chaïbou, diriger la banque centrale en Centrafrique apparaît comme un sacerdoce pour le bien-être de ses compatriotes et surtout la croissance économique nationale. Très discret et efficace, le Directeur National Ali Chaïbou se dit partisan d’un travail titanesque sans bavardage inutile.
Les défis relevés par ce dernier ont été de mettre en œuvre l’action de la BEAC, inscrite dans les statuts et qui consiste à définir et conduire la politique monétaire de l’Union monétaire d’Afrique centrale (UMAC) ; émettre les billets de banque et les monnaie métalliques qui ont cours légal et pouvoir libératoire dans l’UMAC ; conduire la politique de change de l’Union ; détenir et gérer les réserves officielles de change des Etats membres ; promouvoir les systèmes de paiement et de règlement puis veiller à leur bon fonctionnement ; enfin, promouvoir la stabilité financière dans l’union monétaire.
A cette fin, Ali Chaïbou a été près de huit ans, la cheville ouvrière de la réalisation du Plan stratégique de la BEAC s’est articulé autour de cinq axes à savoir, le renforcement de l’efficacité de la politique monétaire ; l’amélioration de la gestion quantitative et qualitative des signes monétaires ; la redynamisation de la gestion des réserves de change ; la consolidation des systèmes de paiement et de règlement tout en favorisant l’inclusion financière ; enfin, la promotion de la stabilité financière. Ce plan a été réalisé avec un professionnalisme sans faille du Directeur National de la Beac, Ali Chaïbou.
En rappel, dernièrement lors de la rareté des pièces de monnaie dans le pays, Ali Chaïbou était intervenu pour trouver des stratégies pour mettre un terme à cela. Ces nombreuses reformes lui ont valeur une lettre de satisfaction de la part du Gouverneur de la BEAC, Mahamat Tolli Abass venu pour féliciter l’actuel Directeur National de la BEAC.
Ali Chaïbou dans son côté associatif, est le Président de l’Association des ressortissants de la Vakaga. De par cette position, il a joué un rôle crucial dans l’apaisement des tensions entre les communautés de cette région de la République centrafricaine qui entre temps, se déchiraient pour des problèmes rivaux.
En tout cas, nous ne pouvons qu’attribuer la mention honorable au Directeur National Ali Chaïbou qui continue d’abattre un travail satisfaisant à la tête de cette banque centrale dans l’intérêt de la République centrafricaine.
@Hervé BINAH,
