Centrafrique: Meckassoua désormais sommé par une motion de défiance de quitter son poste du président de l’Assemblée Nationale

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Bangui 18 Octobre 18

Décidemment, une majorité des députés ont opté pour le départ pur et simple de leur président Abdou Karim Meckassoua à la tête du Parlement centrafricain. La motion de déchéance d’Abdou-Karim Meckassoua a été déposée le mercredi dernier au secrétariat du Président de l’Assemblée Nationale. Sauf, un revirement de dernière minute, il ne fait aucun doute que le sort de Meckassoua est désormais scellé et que ce dernier ne siègera dans les prochains jours à l’Assemblée Nationale qu’avec son seul statut d’élu du 3ème Arrondissement de Bangui.

En effet, 97 Députés élus de la nation sur 140 ont signé avec détermination cette motion de déchéance.  Mais toutefois,  le moins que l’on puisse dire est que pour l’heure, les élus de la nation reprochent a l’actuel président de l’Assemblée nationale Abdou-Karim Méckassoua, les manquements graves a son devoir  dans la gestion de cette noble et honorifique institution au service du pays. L’électiond’un nouveau président de l’Assemblée nationale  est  attendue  dans les 72 heures.

Il faudrait préciser que désormais les parlementaires centrafricains sont décidés à découdre avec celui qui est a la commande de l’Assemblée nationale depuis 2016 et qui, malheureusement ne peut atteindre la fin de son mandat de cinq (5) ans à la tête de cette noble institution à cause de ses nombreuses forfaitures.

D’ores et déjà, dans une déclaration faite à la presse ce jeudi 18 octobre 2018, l’Honorable Mathurin Dimbelet 2e Vice-président de l’Assemblée nationale n’a pas caché ses appréhensions sur cette affaire. Selon lui, « Une demande de destitution du président de l’Assemblée nationale a été déposée le mercredi 17 octobre 2018  au secrétariat particulier général  de l’Assemblée nationale et vu la procédure, cette déchéance est adressée à la conférence des présidents et déjà  97 signatures  ont accompagné  cette demande » a-t-il-dévoilé à la presse. Et d’y ajouter que« l’article 70 de la constitution centrafricaine requiert un tiers de députés et nous sommes à 97  députés nous avions déjà signé ce qui dépasse largement le tiers requis» a-t-il-lâché.

Pour  l’instant, la balle est dans le camp de la conférence des présidents du parlement centrafricain qui doivent se réunir en conclave à partir de ce vendredi 19 Octobre 2018 pour se pencher sur le sort de l’actuel président de l’Assemblée nationale centrafricaine. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.

. Notons qu’avec cet effectif de 97 députés sur 140 qui viennent de signer le document de révocation immédiate de Meckassoua, les dés sont jetés pour la sortie humiliante du très controversé président de l’Assemblée nationale.

BANALE

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