Centrafrique : « Les vieilles recettes politiques qui ont conduit ce pays dans le malheur ne sont plus acceptées par mes Compatriotes » dixit le président Faustin Archange Touadéra pour le nouveau départ de son pays

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Bangui, le 28 sept. 20

La République centrafricain ex-Oubangui-Chari, accède à l’indépendance le 13 août 1960 comme tous les autres Etats de l’Afrique Equatoriale Française (AEF) et le Cameroun. Malheureusement, avec une politique politicienne incarnée par ses propres fils, le pays a battu le triste record des coups d’Etat et des rébellions. Mais comme en Egypte, Dieu avait compris avec regret les douleurs de son peuple élu, il a envoyé Moise. Pour extension à ce pays dont le père fondateur était un oint de Dieu, il a laissé le temps au temps faire son temps. Maintenant après 60 ans de misère, un homme est envoyé : Faustin Archange Touadéra qui cherche à rompre avec les vieilles recettes déstabilisatrices la cause du retard de ce pays.

Les malheurs ne viennent jamais seuls. Il faut un catalyseur pour déclencher la réaction. C’est dans ce contexte que les politiques centrafricains dont les programmes de société ne cadrent jamais avec le social des populations mais uniquement, pour leur soif au pouvoir. C’est dans ce contexte que le transfert des mercenaires est devenu une norme de gouvernance pour le salut de ces prédateurs.

Si aujourd’hui le pays est tombé si bas, c’est à cause de ces politiques que l’on peut qualifier « d’apprentis sorciers » qui ne vivent que dans les eaux troubles sans véritable programme de relance socioéconomique. Ce n’est pas un fait du hasard que René Dumont affirmait que l’Afrique noire est mal partie. En République Centrafricaine, c’est le comble. Le pays n’a même pas encore décollé il traine ses pas avec les mercenariats des criminels qui ne font que supplicier ce pays. Avec une panoplie des ressources naturelles, on parle encore des Centrafricains pauvres. C’est un véritable paradoxe pour ce pays qui, après plus de 60 ans de l’indépendance, l’eau potable et la nivaquine ne sont toujours pas à la portée du Centrafricain moyen. On espère que la politique mise sur pied par le Président Touadéra pour ce nouveau mandat servira de  base pour la sortie définitive de la misère des populations civiles qui ne croient plus à leurs hommes politiques formés dans la duplicité et la démagogie.

Lorsque le président de la République accepte d’être candidat à sa propre succession, c’est parce que le chantier est vaste et il faut des hommes forts avec des projets à la hauteur des ambitions et non ceux qui sont passifs. L’heure de la rupture a donc sonné pour l’homme fort du 30 mars 2016 : « Pour avoir été sur la brèche pendant les 5 ans de notre mandat, nous serons ceux qui savent le mieux ce qu’il reste à faire et à en parler à nos concitoyens avec la crédibilité de ceux qui ont prouvé qu’ils peuvent bien tenir un pays même quand c’était particulièrement difficile.

Certes, les élections de cette année ont une particularité de se tenir à un moment où le monde est frappé de plein fouet par la pandémie à Coronavirus et la récession économique, le terrorisme, le racisme et la perte des valeurs morales et éthiques.

Mais les scrutins doivent se tenir impérativement le 27 décembre 2020, quels que soient les agendas cachés et autres manœuvres inavouables de ceux qui, le jour se proclament démocrates et qui, la nuit, en deviennent des fossoyeurs.

A ceux-là je voudrais rappeler qu’une nouvelle République est née le 30 mars 2016. Un Etat de droit est en construction, et l’Etat de droit, c’est aussi et surtout le respect de la Constitution, des lois et règlements, des institutions de la République et leur indépendance. Le peuple centrafricain ne retournera plus en arrière.

Les vieilles recettes politiques qui ont conduit ce pays dans le malheur ne sont plus acceptées par mes Compatriotes.

La communauté internationale est lassée de porter le fardeau de nos errements politiques, de nos compromissions, de nos calculs politiciens » confirme le président Touadéra après son investiture par son parti Mouvement Cœurs-Unis le 26 septembre 2020.

Comme dans le social que doivent s’inscrire les actions des politiques, nous estimons que le chèque de la bonne gouvernance n’est pas encore saturé et qu’on ne nous donnera plus un chèque qui sera inscrit : « Les mercenaires doivent avoir la naturalisation et exploiter au maximum les ressources naturelles tout en massacrant les populations civiles »

Notons avec le président Touadéra que l’ambition du peuple centrafricain reste constante : que chaque Centrafricain vive dans la paix et la sécurité et qu’il soit fier de son pays ; qu’il vive dans l’unité, la dignité et qu’il travaille sereinement pour le développement de son pays. Ce n’est pas la communauté internationale qui viendra nous apprendre comment sortir le pays de sa misère. Même si elle œuvre à nos côtés à cause de la solidarité des nations, il nous revient de reconstruire notre pays, de mobiliser les bonnes volontés, d’apaiser les querelles stériles, de surmonter les divisions au nom de l’intérêt général. Ce n’est qu’en ce temps et rien qu’avec une telle vision que le pays entrera dans le concert des grandes nations.

Chaque peuple est appelé à définir le modèle de son développement qui tienne compte de ses valeurs et de son projet. Aujourd’hui, tout le monde accuse la politique coloniale. Mais, n’oublions pas que le blanc, certes, avait pris ce qui ne lui appartenait pas, il a volé les valeurs ancestrales des peuples colonisés, il a pillé ses ressources naturelles, il a déporté ses fils en esclavage. Mais n’oublions pas qu’il a aussi construit des écoles, des hôpitaux, des dispensaires, les routes, les bâtiments, civilisé les barbares…

Mais en Centrafrique aucun souvenir des actes posés par les différents régimes qui se sont succédé depuis la chute de Jean-Bedel Bokassa. On ne parle que du passé dans ce pays dominé par le clanisme, le régionalisme, le tribalisme, la corruption et la politisation du pouvoir et de l’armée nationale qui n’est plus au service de la nation mais, des pouvoirs publics.

La présence dans la scène politique centrafricaine d’un homme diacre de son Eglise qui a la crainte de Dieu voudrait mettre de l’ordre dans la machine « Je vous recommande de continuer à pratiquer la politique d’addition et de multiplication, pas celle de la soustraction et de la division qui peuvent conduire à l’explosion du pays.

La République Centrafricaine est notre avenir commun. Nous devons la protéger contre les agissements de tous ceux qui, rongés par la haine, la méchanceté, l’esprit de vengeance et l’amertume, usent de tous les artifices pour empêcher le peuple d’exercer son droit fondamental qui est celui de choisir librement ses dirigeants.

Je vous invite à unir nos cœurs, nos forces, notre génie et notre énergie pour rebâtir notre pays afin de donner à la jeunesse et à nos progénitures un pays prospère, pacifique, uni où il fait mieux vivre » a affirmé le champion du MCU.

@Bienvenu ANDALLA, 

 

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