Centrafrique : les traitres du gouvernement doivent être remis à la disposition de leurs femmes

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Bangui, le 23 mars 2021

Les Centrafricaines et Centrafricains ont compris le jeu politique qui se joue dans le pays. L’histoire de la RCA est tellement remplie des tâches noires à telle enseigne que le peuple est obligé de prendre sa responsabilité en main afin d’en finir avec la gabegie. Les partielles du 14 mars 2021 ont prouvé à tous que l’heure de la blague est terminée et que des persona non grata n’ont plus leur place à l’Assemblée Nationale ou dans les institutions républicaines

Plus question de jouer au sentiment politique, ni de penser sur l’appartenance ethnique ou clanique mais il s’agit là d’un intérêt public. C’est ainsi que les gourmands et les gros baobabs sont tombés. La délibération provisoire des résultats des législatives est tombée à cause de leur mauvais comportement qui est  de conjuguer avec les mercenaires étrangers pour la guise de leur cause pensant être des éternels. De tout ce qui précède, les uns et les autres se plaisent à dire que c’est la victoire de la démocratie.

Loin de nous toute idée de les nommer ici, les candidats MCU qui ne sont pas des moindres et qui sont tombés pendant ces législatives. C’est une occasion pour le Pr Faustin Archange Touadéra de faire la part des choses. Il est question aujourd’hui de se séparer des ministres et ministres délégués impopulaires qui ont été sanctionnés par les électeurs centrafricains. De la présidence à l’Assemblée nationale jusqu’aux moindres représentants de la nation, le choc a été terrible ! « Il est temps que les oiseaux de mauvais augures quittent le territoire car leur présence empêche le bon fonctionnement de l’Etat. Il y a des gens qui bloquent la restauration de l’autorité de l’Etat dans les provinces. Nous les connaissons tous et c’est une sanction pour eux de ne pas doubler de mandat »

Ce vote sanction devrait permettre au Président, le Pr Faustin Archange Touadéra de faire le nettoyage au sein de son équipe. Pouvoir discrétionnaire oblige, loin de nous toute idée de lui forcer les mains pour se séparer de ses meilleurs collaborateurs mais, il doit tenir compte du bon vouloir des Centrafricains. L’opinion nationale et internationale n’a de quoi remettre en cause l’élection de son Président. Il y a de quoi pour nous de s’inquiéter en ce qui concerne ce vote sanction qui prouve à suffisance que notre cher Président, le Professeur Faustin Archange Touadéra a été élu d’après les résultats des élections partielles et législatives.

Qui pourra nous dire le contraire ? Nous louons le courage du Professeur  Faustin Archange Touadéra qui prône aujourd’hui le dialogue. On ne protège pas un pays avec les armes comme aiment  le dire certains compatriotes dignes de ce nom. Toute guerre, tout conflit s’achève autour d’une table quel que soit les forces en présence. La République centrafricaine ne fait pas exception !

@JACKO,   

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