Bangui, le 23 mars 21
La priorité majeure après l’investiture reste et demeure la composition d’un gouvernement restreint avec des patriotes dignes et compétents pour poursuivre les grands chantiers du développement en cours. Il est vrai que l’objectif visé par tous les partis politiques au monde c’est d’accéder au pouvoir et surtout par des moyens démocratiques. Mais, en Centrafrique, comment cette vision des choses est cernée par certains abroutis politiques qui continuent de remuer ciel et terre au prix du sang des Centrafricains pour accéder à la magistrature suprême de l’Etat ?
Par devoir de mémoire des Centrafricains lambda, le gouvernement Sarandji au départ était composé de 23 Ministres qui, répondaient aux préoccupations cruciales du pays. Au fil du temps, des voies se sont levées de partout pour demander un gouvernement inclusif. Avec sa politique de la main tendue et du développement et soucieux pour garantir la sécurité sur toute l’étendue du territoire, le président Faustin Archange Touadéra n’a pas douté un seul instant d’accepter de dialoguer avec les groupes armés dans le souci de faire taire les armes définitivement sur toute l’étendue du territoire national.
C’est ainsi qu’au sortir de la salle climatisée du dialogue à Khartoum, l’APPR-RCA avait était signé le 6 février 209. Selon les clauses de cet accord, le régime de Bangui devait mettre en place un gouvernement inclusif qui connaîtra la présence des représentants des groupes armés. Et aussi de l’autre côté, ces forces non conventuelles devraient immédiatement levées toutes barrières illégales et mettre terme à toutes les atrocités commises sur la paisible population civile sans défense à l’époque à cause de manque de moyens des FACA pouvant leur permettre de neutraliser ces ennemis de la paix. « Personne ne peut dire le contraire, les autorités centrafricaines ont mis en œuvre toutes les obligations qui leur sont incombés dans cet Accord. Mais les groupes armés ont fait preuve de mauvaise foi. Donc, il n’est plus question qu’ils soient reconduits dans le nouveau gouvernement en cours», a précisé un leader de la société civile.
L’opinion nationale et internationale peuvent en témoigner, la largesse du président Touadéra était considérée comme un signe de faiblesse par ces hommes sans foi ni loi. Mais heureusement avec l’appui ces derniers temps des forces Rwando-Russe, les FACA sont en train de reprendre contrôle de la majorité du territoire autrefois sous contrôle des sanguinaires et mercenaires qui croient détenir le droit de vie et de mort des Centrafricains.
Tous les regards sont désormais braqués vers la composition du nouveau gouvernement qui aura pour mission de finaliser les grandes œuvres de réalisation enclenchées par le président Touadéra. « Ce n’est pas en étant Ministre qu’on peut apporter sa pierre de contribution pour la reconstruction de la paix. Il faut des nouveaux visages avec des nouvelles compétences pour donner une nouvelle énergie, un nouvel élan du développement de ce pays. Il y a beaucoup à faire dans ce pays, même étant dans d’autres domaines de responsabilités on peut apporter son expertise. Le président Touadéra est appelé à se référer aux récentes élections législatives qui viennent de passer où le peuple centrafricain a fait un choix responsable» a affirmé un diplomate accrédité en RCA.
Tout compte fait, le gouvernement en cours doit être composé uniquement des hommes qu’il faut à la place qu’il faut. Les bras cassés, les hypocrites, les traites n’ont plus droit de cité dans le cercle de décision de ce pays. Le président Toudéra est aussi appelé à prendre du recul en ce qui concerne les nominations de récompenses avec des partis et associations politiques alliés de dernières heures.
Affaire à suivre !
@Jacques KOGBADJA,
