Centrafrique : Les prouesses des FACA et leurs alliés font trembler le général fuyard François Bozizé et ses mentors

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Qui pouvait imaginer il y a plus d’une décennie que les forces armées centrafricaines pouvaient contrarier une rébellion formée des mercenaires venus de tout bord ?

Ce n’est un secret pour personne de nos jours lorsqu’on analyse ce jour ce qui se passe sur le terrain avec la politique de ratissage mise sur pied par le Gouvernement que dirige le Premier Firmin Ngrébada sous la très haute impulsion et du leadership du champion centrafricain Faustin Archange Touadéra. Un civil a pris le pouvoir a fait ce que les hommes en tenue n’ont pas pu faire depuis les décennies : « Le problème centrafricain n’était autre que celui du manque de volonté et du patriotisme. Lorsque le président Touadéra prend le pouvoir en 2016, tout était en lambeau et le pays était exposé à la merci des ennemis de la paix qui occupaient déjà plus de 80% du territoire national. Pire, depuis décembre 2012, notre pays était plongé dans un chaos indescriptible, sans précédent. Le président Touadéra en sa qualité de mathematicien devrait alors trouver une équation qui puisse remettre les choses à l’ordre. Voilà ce qui a fait de notre armée l’image de ce qu’attendaient depuis des décennies le peuple centrafricain », a témoigné une source banguissoise.

Lorsque Bozizé décode après l’invalidation de sa candidature de créer une rébellion, il se referait sur ce qu’il avait laissé lorsqu’il prenait ses jambes au cou et se rendre d’abord au Cameroun et puis chuter à Kampala. Après sa chute où il a été détrôné par un civil Michel Djotodia leader de la coalition rebelle de la Séléka, l’Etat avait disparu pour laisser place à l’anarchie, à des violations graves, massives et répétées des droits de l’Homme, notamment des crimes de sang, des exécutions extrajudiciaires, des arrestations illégales et séquestrations de personnes, des prises d’otage, des viols, des incendies et destructions des maisons d’habitation, des édifices publics et privés, des édifices religieux et des récoltes ; la liste est tragiquement longue.

On se souvient pour mémoire que le 13 janvier les Centrafricains qui avaient encore les yeux fixés sur les résultats définitifs étaient surpris d’une tentative de coup d’Etat dans la capitale par un ancien président François Bozizé qui a marqué négativement son histoire politique et sort de nos jours par la petite porte pour entrer dans celle de la CPI ou de la CPS.

Ce dernier a entrainé la colère du président Touadéra qui voyait son œuvre se détruire en un temps si peu.

Car, dès sa prise  de fonction le 30 mars 2016, le contexte socio-politique et économique était toujours marqué par des crises récurrentes et paralysantes : présence massive des groupes armés sur l’ensemble du territoire, échec du processus de réconciliation et de désarmement, déplacement forcé des populations vers des sites de fortune appelés pudiquement « Ledger », avec pour corolaire une atmosphère d’angoisse et d’insécurité généralisée.

Les organisations humanitaires avaient dénombré plus de 800.000 réfugiés et personnes déplacées à l’intérieur du pays, pour se retrouver dans des sites précaires et des enclaves qui subissaient, malheureusement, de fréquentes attaques des groupes armés. Il s’est donné à cœur pour que la vie reprenne dans son pays en offrant une recette de bonheur et d’apaisement pour ses populations qui lui font confiance au quotidien.

C’est dans ce contexte qu’ayant appuyé sa politique par la coopération bilatérale des puissances militaires qui ont fait des preuves sur le plan international, ont répondu à sa demande : il s’agit des forces spéciale russe et rwandaise qui combattent auprès  des FACA et la Minusca qui fait fuir à toutes les directions Bozizé et ses alliés qui criaient déjà victoire. La montée en puissance des FACA est donc une preuve de la détermination du gouvernement de nettoyer toutes les ordures qui se trouvent sur le sol centrafricain. L’oracle a parlé.

@JLG, 

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