Bangui, le 26 octobre 20
La machine judiciaire est en marche sous le régime du président Touadéra alors que certains criminels (politiques, économiques et….) se préparent activement pour siéger à l’Assemblée nationale en vue de bénéficier d’une immunité parlementaire, et d’échapper à la prison. Erreur !
Ils sont nombreux à s’apprêter pour ces législatives même s’il faut pactiser avec le diable en vue de remporter la bataille électorale. Des criminels économiques en passant par les auteurs des crimes commis sur les populations durant la période de la crise militaro-politique, plusieurs dossiers de ces ingrédients sont sur la table des tribunaux en ce moment, et qui attendent jugement.
Ces potentiels clients de la justice qui veulent échapper à la prison sont connus de tout le monde. Il n’en est pas question que ces récidivistes siègent à l’Assemblée Nationale au nom du peuple. La réconciliation nationale doit passer nécessairement par la justice, dans le but de rétablir les victimes. On sait que du Forum de Bangui à la Constitution du 30 mars 2016, l’impunité est proscrite et ce n’est pas Touadéra qui ouvrira la porte aux bandits de se cacher à l’Assemblée Nationale.
C’est l’occasion pour nous d’interpeller l’ANE et la Cour Constitutionnelle à se saisir de ce dossier qui est très sensible. Autrement dit, les dossiers des candidats aux législatives doivent faire l’objet d’une profonde enquête de moralité pour qu’on ne se retrouve pas avec des criminels dans la 7e législature.
@Jacko
