Bangui, le 05 juil.-21
Le premier conseil des ministres du gouvernement Henri-Marie Dondra s’est tenu et présidé par le président de la République, Faustin-Archange Touadéra. C’est du moins un rendez-vous attendu pour que les consignes claires soient données aux membres du gouvernement. Dans son discours de circonstance du président Touadéra, plusieurs points ont été évoqués, entre autres, la solidarité gouvernementale, la compétence, la mise en œuvre de la feuille de route et le résultat.
L’opinion nationale a apprécié de manière divergente le discours de Touadéra. Le numéro un centrafricain n’a pas besoin de mettre de l’eau dans son vin pour clarifier sa position. Comme nous l’avons enregistré dans des précédents gouvernements du premier mandat de Touadéra, certains ministres font la honte de la République. La plupart de ces ministres baignent dans des détournements, le vol, la confiscation des biens publics et faux et usage de faux.
Au début de ce second mandat du président, les choses ne doivent plus être comme avant. Dans son discours d’investiture, le président Touadéra a longuement épilogué sur les défis à relever durant ce second mandat. Ces défis qui commencent par la restauration de la sécurité sur toute l’étendue du territoire national, le dialogue, la justice, la réconciliation nationale et le développement économique, ne sont pas l’affaire seule de Touadéra, mais celle de tous les Centrafricains.
Les points fermes de Touadéra aux ministres doivent être traduits par les concernés. C’est pour dire que les ministres qui sont appelés à accompagner le président Touadéra dans la mise en œuvre de sa vision politique, ne doivent pas se buter à l’échec. Comme nous l’avons souligné dans l’une de nos précédentes publications, les membres du gouvernement seront évalués périodiquement.
« Ils sont nommés pour servir le pays et non pour se servir », Dira un observateur de la vie politique qui estime pour sa part que Touadéra doit « donner la carotte et le bâton ». Autrement dit, la place des destructeurs de l’Etat est en prison. Ceux qui commettent des crimes de tout genre doivent répondre de leurs actes pour que règne la justice.
Les points évoqués par Touadéra à ces ministres sont comme une annonce, un avertissement à l’endroit de quiconque qui veut torpiller sa vision politique. Dans les jours à venir, ceux qui ne seront pas en mesure de concrétiser leurs missions, de produire les fruits de ce dont ils sont appelés à faire, seront remerciés, disons, chassés et remis à la disposition de leurs familles respectives comme il se doit. Touadéra a parlé et les ministres doivent exécuter pour que le pays avance pour le bien-être de tous les Centrafricains. Wait and see !
@Thomson,
