Centrafrique : Les peuhls centrafricains exigent au gouvernement l’arrestation sans condition du sanguinaire AliDaras

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Bangui, le 18 nov. 21

Longtemps confondus d’être de connivence avec Ali Darassa qui proclame à qui veut l’entendre qu’il défend leurs intérêts, les peuhls Centrafricains unissent désormais leur voix pour dénoncer les mauvaises pratiques de ce mercenaire qui prêtent souvent confusion à leur sujet. De manière unanime, les peulhs Centrafricains exigent au gouvernement l’arrestation sans condition du criminel sans foi ni loi Ali Draras qui, selon eux n’est pas Centrafricain.  

Ali Darassa qui nous serait venu du Niger et qui manœuvrait entre temps aux côtés de Baba-Ladé un autre mercenaire parachuté en RCA par la bénédiction de la France proclame à qui veut l’entendre qu’il défend l’intérêt des peulhs Centrafricains. En disant cela, la toute première question qui nous taraude l’esprit est celle de savoir de quel peulh Ali Darassa entend défendre l’intérêt ? Puisque ceux qui se sont réunis aujourd’hui pour dénoncer les pratiques qui mettent à mal le nom de leur communauté sont des Centrafricains. A-t-on donné la nationalité centrafricaine à Ali Darassa ?

Pour rappel, Ali Darassa est effectivement un peulh qui nous serait venu du Niger et travaillait entre temps sous les ordres de Baba-ladé en tant que son numéro deux. Son chef, arrêté et extradé vers le Tchad, Ali Darassa se voit alors comme celui qui doit régner en maître s’il entend poursuivre l’œuvre malsaine de son chef sinon son géniteur baba-Ladé. Il a, dès le déclenchement de la rébellion Séléka adhéré puisque c’est aussi une entreprise criminelle œuvre de la France. Au moment où la Seleka devrait être dissoute, Ali Darassa se retire dans sa faction avec ses hommes occupant ainsi la Ouaka et bien d’autres préfectures.

Le retranchement de ce criminel lui a permis d’asseoir à un moment ce qu’il entend défendre comme idéologie qui n’est autre de faire souffrir la paisible population notamment les peulhs centrafricains qu’il proclame haut et fort défendre. Sommes-nous pas dans un État pour que la sécurité puisse être garantie par les structures compétentes ?

Et comme le temps laisse toujours l’opportunité aux hommes de faire ce qu’ils veulent, Ali Darassa est aujourd’hui rattrapé par l’histoire. Les centrafricains qu’il pense à tord défendre se sont mis aujourd’hui ensemble pour pouvoir dénoncer ou du moins permettre à ce que les sources de ses revenus soient bloquées.

Signalons que pour le maintien de son entreprise, Ali Darassa se substitue aux structures compétentes en se permettant de prélever sur chaque bœuf un montant que personne ne lui a donné le pouvoir. Et comme si ça ne lui suffisait pas, il a récemment voulu étendre son champ d’action en prélevant la taxe sur les champs. So ténè !!!

Un Ali Darassa sans ses sources de revenus serait plus qu’un agneau. On ne compte que désormais compter des heures pour que ce monsieur soit arrêté et qu’il rejoigne ceux qui l’ont précédé sur cette même voie comme Saïd Kani aujourd’hui détenu à La Haye au Pays Bas. Petit à petit, ils seront cueillis comme pigeons à qui on a mis de piège. L’ordre doit régner dans la République et les peulhs Centrafricains doivent en toute liberté exercer leur activité.

@JACKO,     

 

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