Centrafrique : Les mouvements des éléments de la CPC dans certaines régions ne doivent pas compromettre la mission des FACA à les traquer dans leur tanière

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Bangui, le 12 févr. 21  

Le peuple Centrafricain du nord au sud  et l’est à l’ouest a besoin d’une paix durable condition sine qua none de son développement. Cette volonté du peuple centrafricain exprimé depuis le forum de Bangui est au cœur des priorités majeures du Président Faustin Archange Touadéra. C’est ce qui justifie la mise en déroute des ennemis de la paix de la Coalition des Patriotes pour le Changement, du sanguinaire François Bozizé. Quid de ces mercenaires qui prennent la tangente avant l’intervention des forces loyalistes et leurs alliées ? 

Des hommes sans foi ni loi de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) de François Bozizé croyaient que la main tendue du Président Centrafricain est un signe de faiblesse. Pour le concrétiser, Bozizé, Dologuélé, Méckassoua et autres ce sont entendus pour créer la nébuleuse rébellion de CPC, afin de perturber le processus de la paix enclenché par les autorités en place. Mais comme à bon malin, malin et demi, ils sont tombés dans leur propre piège.

Sachant qu’ils n’ont aucun projet de société convainquant pouvant permettre au peuple de les élire, Ils ont orchestré des plans machiavéliques appelant au boycott du scrutin du 27 décembre 2020, qui malheureusement s’est soldé en leur défaveur et donnant par contre raison à la réélection du Président Touadéra et 22 députés de la nation dès le premier tour : « A l’allure où vont les choses, Bozizé et ses alliés de la COD-20 ne sont pas prêts à céder. Il faut qu’ils soient arrêtés et traduits devant la justice. C’est de là qu’on peut parler de la paix définitive sur toute l’étendue du territoire». Rassure un observateur avéré de la vie politique Centrafricaine.

Suite à leur échec électoral, les candidats déchus ont imposé une crise économique dans le pays, en bloquant la principale voie du ravitaillement de toute la République. Ils ont oublié que le président Touadéra avait déjà retiré cette main tendue, pour se mettre dans la posture du Chef de guerre contre les va-t-en-guerre.

Ces vampires qui ne vivent que du sang du peuple centrafricain pour s’enrichir, ont été désagréablement surpris de constater qu’ils vont d’échec en échec. De là, le gouvernement n’a pas hésité de passer à la vitesse supérieure. Les Forces de Défense et de Sécurité et leurs alliées guerrières ont commencé par les neutraliser, c’est ce qui a permis la libération de certaines villes pour qu’un ce jour, les Centrafricains puissent se sentir soulager.

Replis tactique ou cessation définitive de l’aventure guerrière ?

C’est aussi banal que cela peut paraitre. La face cache de ces rebelles est connue de tous, dont ils se sont plongés dans les crimes atroces. En fin de compte, les éléments FACA et leurs alliés ne leur pas laisser le temps, c’est pourquoi eux-mêmes, ont pris la poudre d’escampette actuellement. « Un rebelle restera toujours un rebelle, le replis tactique de ces bandits de la CPC ne nous garantit pas. Si les FACA, ne les poursuivent pas dans la brousse, cette paix dont on parle ne sera que de nom. Ces ennemis de la paix ne doutent pas un seul instant de s’en prendre à nous qui sommes des humanitaires.», précise un habitant de Bossemptélé.

Selon certaines sources, ces rebelles fuyards ne sont pas trop loin des villes reconquises par les FACA. Très souvent, ils se cachent à 10km soit, 30km de la localité où les forces loyalistes y font leur présence.  Ce qui continue de créer la psychose au sein de la population.

Le retrait des rebelles de la CPC dans ces zones occupées, est un signe de défaite, mais cela doit être pris avec beaucoup de précaution, disant avec pincette. Ce n’est pas à douter, ces rebelles peuvent faire le repli à tout moment en attente des autres consignes que concoctent leurs chefs contre les positions des FACA.

Le mieux qu’on puisse, François Bozizé est localisé partout où il traine comme un SDF, c’est-à-dire une personne sans domicile fixe. Il se peut qu’il attende le moment opportun (soutien de l’extérieur) pour ordonner à ses hommes de lancer une éventuelle attaque généralisée.  Pour mieux garantir la sécurité des Centrafricains, il est important que les FACA et leurs alliés poursuivent farouchement ces sanguinaires dans la brousse pour les neutraliser définitivement.

En tout cas, le peuple centrafricain n’a plus besoin d’une paix conditionnée. « Nous avons beaucoup souffert avec ces récurrentes  les crises militaro-politiques. Il n’est plus question de négocier avec les éléments de la CPC. Souvent le gouvernement négocie avec les groupes armés, mais en fin de compte, ces derniers ne sont pas leur engagement, c’est le cas avec l’Accord de Khartoum. Ce sont les mêmes groupes armés signataires de cet Accord qui se sont retrouvés dans la CPC. Le fait qu’ils prennent la fuite ne signifie pas qu’ils mettent un terme à leur aventure. Les FACA doivent les poursuivre dans la brousse pour les neutraliser. Sinon, ils vont revenir sur leur pas pour commettre d’autres crimes. Et ce serait malheureux, si les FACA ne sont plus là». a déclaré un habitant de Bambari.

In fine, le retour définitif de la paix demeure la préoccupation majeure des Centrafricains. Donc, il ne suffit pas que les zones soient libérées, mais surtout garantir la sécurité de la population de manière pérenne. Il est temps que cette crise soit définitivement soit close.

@Herman THEMONA, 

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