Bangui, le 05 Novembre 2021
Les groupes armés sont toujours restés dans la logique de soumettre ce pays dans un climat de ni paix et de ni guerre malgré la main tendue du président Faustin Archange Touadéra.
On se souvient que depuis sa prise de fonction, le 30 mars 2016, dans le cadre de son premier mandat, tout son effort tend, à débarrasser la République centrafricaine des démons de la haine, de la division, de la destruction, de la violence aveugle. Il s’est déployé dans sa politique du dialogue pour rechercher la paix et asseoir une nouvelle République, un Etat de droit condition sine qua none de tout développement dans un pays « Malheureusement, notre pays a été replongé dans une crise sécuritaire, en décembre 2020, alors que nous n’avons pas encore fini de faire le deuil de nombreuses victimes civiles et militaires du conflit armé, déclenché en 2012 et de leur rendre justice. » a relevé le locataire du palais de la Renaissance.
Le gouvernement centrafricain ne doit pas rester passif face à la ringardise des groupes armés qui continuent de violer les principes établis pour le retour de la paix en RCA. Depuis la signature de l’accord de Khartoum, certains groupes armés ont volontairement accepté de le violer. C’est le même cas qui est en train de se reproduire avec le cessez-le-feu décrété par le régime de Bangui.
Pour preuve, ce matin du 31 octobre, deux camions des FACA ont de nouveau explosé dans la région de Bondiba. Cela montre que les rebelles des groupes armés ont délibérément violé le cessez-le-feu. A ce niveau le gouvernement t doit rester toujours passif? Trop c’est trop
Pour rappel, pas si longtemps que le 30 octobre dernier, un camion FACA a été attaqué en direction du Sud à 30 kilomètres de Bondiba. À la suite de l’attaque, le camion a été soufflé et détruit, parmi les soldats de la FACA beaucoup de blessés. En raison de la violation flagrante par les rebelles du cessez-le-feu signé par le président Touadéra, le commandement de la FACA a décidé de lancer immédiatement une opération militaire visant à éliminer les criminels de la région et à rétablir l’ordre constitutionnel.
Selon les sources locales, à la suite du lancement de l’opération militaire FACA pour assurer la sécurité dans la région, des groupes armés se sont enfuis vers le Cameroun. Six rebelles armés blessés se trouvent dans un hôpital camerounais où ils sont soignés, selon des informations provenant des zones frontalières avec le Cameroun.
Les groupes armés et leurs complices ne doivent pas perdre de vue que le gouvernement est le garant de la sécurité du peuple centrafricain. Donc, toutes ces agitations doivent prendre fin car, les groupes armés ne comprennent que le langage des armes. L’ordre règnera donc par tous les moyens.
Le président de la République cherche toujours par le dialogue à créer un espace d’apaisement pour le bonheur de sa population : « Convaincu que seul le dialogue pourrait apporter une paix durable et une solution pérenne à la crise interminable qui mine notre pays, j’avais annoncé, à l’occasion de la célébration du deuxième anniversaire de l’APPR, le 6 février 2021, un dialogue républicain avec l’opposition démocratique et toutes les forces vives de la Nation afin de créer un climat apaisé et un environnement national propice à la construction de notre pays » malgré le cessez-le-feu, les ennemis de la paix ne baissent pas les bras. Pour preuve les FACA ont encore été attaquées dans la région d’Abba,
Du moment où le gouvernement centrafricains et ses alliés russe et Rwandais multiplient des efforts pour le retour définitif de la paix en RCA, les ennemis de la paix continuent de multiplier des actions machiavéliques pour la déstabilisation de la quiétude tant recherchée par le peuple souverain. Selon des informations dignes de foi et d’ailleurs confirmées par le peuple centrafricain, ces derniers temps, les groupes armés intensifient des hostilités contre la paisible population. Mais au nom de quoi le Centrafricain doit continuer à souffrir de la sorte dans son propre pays?
Ce n’est plus de la rébellion qui se pratique en RCA, mais bien au contraire du terrorisme, du banditisme bien orchestré. En ce moment, c’est le peuple qui est pris en otage parfois de manière inopinée par ces bandits armés qui se voient au bout du souffle. En ce moment, ces hommes sans foi ni loi utilisent des moyens technologiques modernes à leurs fins criminelles. La véritable question qui se pose le Centrafricain lambda est celle de savoir où est-ce qu’ils trouvent tous ces engins sophistiqués ? Ils sont sûrement appuyés par des invisibles. Selon les informations reçues d’une source des FACA, un incident grave impliquant un drone volant s’était produit dans la région d’Abba. Les rebelles utilisent des drones? Incroyable mais vrai ! C’est ce qui se fait en RCA.
Toujours selon cette source militaire, les groupes rebelles ont utilisé un drone MAVIC pour livrer et larguer un engin explosif improvisé sur une base militaire des FACA. Le drone a été stoppé par le service de renseignement militaire et ce maudit explosif a été heureusement stoppé et cet acte machiavélique n’a pu se concrétiser grâce à la vigilance des FACA.
Cet acte machiavélique voire diabolique planifié et raté par les rebelles est au cœur d’une controverse au sein de l’armée centrafricaine plus précisément la hiérarchie des FACA. La même source de préciser que désormais tous les aéronefs non identifiés.
C’est dans ce contexte qu’un communiqué de l’Etat-major des armées a été publié dont voici la quintessence :
Le 31 octobre 2021, les Forces Armées Centrafricaines (FACA) déployées dans la localité de Abba ont observé le survol de leur position d’un avion sans pilote de combat de type MAVIC appelé « drone ». Ce drone qui tentait de larguer un engin explosif improvisé sur la position des FACA a été intercepté et détruit. Au regard du danger potentiel que représente l’utilisation de cet avion sans pilote de combat à des fins de destruction et de psychose des militaires et des populations civiles, l’Etat-Major des Armées interdit formellement à partir de ce lundi 1er novembre 2021, le survol non coordonné de tous types d’aéronefs dans l’espace aérien de la République Centrafricaine. A cet effet, tous les appareils non identifiés se trouvant dans la zone de responsabilité des FACA et ne disposant pas de l’autorisation préalable de survol aérien de l’espace national, seront systématiquement détruits conformément aux textes en vigueur.
L’Etat-Major des Armées demande impérativement aux instances concernées de prendre toutes les dispositions nécessaires visant au strict respect de cette mesure relative à la règlementation de la circulation de l’espace aérien.
@JLG,