Bangui, le 05 octobre 21
Au moment où la République Centrafricaine entame un tournant décisif pour la stabilité et l’émergence, certains pays extérieurs, notamment la France qui mène une campagne de blocage du pays, accentue les actions pour stopper les initiatives voire les efforts des autorités du pays qui se battent quotidiennement pour la cause nationale.
Il vous souviendra qu’après sa brillante réélection en décembre dernier, le président Faustin-Archange Touadéra fait face à des bras de fer de certaines personnalités de l’extérieur qui ne veulent pas de sa présence à la tête du pays alors que ce dernier est toujours aimé par son peuple qui lui fait confiance en lui accordant ses suffrages au premier tour.
Les stratégies fomentées ici et là sont connues de tout le monde. La France qui est en tête de ces mauvais pays frères a tout fait pour saboter les élections. Ces actes de déstabilisation ont été matérialisés par l’appui aux rebelles de la CPC qui tentaient de déstabiliser les institutions de la République et la réception en exil de certains opposants soupçonnés dans les manœuvres diaboliques.
Heureusement que tous les Centrafricains s’opposent à cette haute trahison et avec la détermination des FACA et les alliés russes et rwandais, ces criminels de guerre sont chassés et continuent d’être traqués dans leur dernier retranchement.
Pour continuer à étouffer la RCA dans sa marche vers la stabilité et le développement, la France a chuchoté dans les oreilles des institutions de la République pour que le robinet de financement soit coupé à la RCA. Cette même France va très loin pour user sa puissance colonisatrice pour intimer l’ordre au conseil de sécurité pour que l’embargo imposé sur les armes à destination de la RCA soit maintenu éternellement.
Dans le même élan de déstabiliser du régime de Touadéra, la France a tout fait pour contrecarrer les actions nationales visant à développer le pays. C’est ainsi que pour des raisons bidons, plusieurs personnalités sont empêchées de voyager en France voire de circuler dans l’espace Schengen. Des visas ont été refusés à plusieurs hautes personnalités centrafricaines pour la simple raison qu’elles sont proches du régime en place, ils mènent des actions patriotes pour l’intérêt de leur pays.
Les Centrafricains s’interrogent jusqu’à quand la France va s’arrêter dans son ingérence des affaires intérieures d’un pays ? Pourquoi la France de Macron et Jean-Yves Ledrian ne s’occupe pas de leurs propres oignons que de se mêler des affaires des autres ? Le défunt Idriss Deby a payé les frais pour avoir travaillé pour le compte de la France en Afrique centrale.
La Guinée-conakry et le Mali ne font plus confiance à la France et les dirigeants sont obligés de coopérer avec des vrais partenaires.
Pour éclairer la lanterne de nos lecteurs, le « combat » qui oppose actuellement l’homme fort du Mali, le Colonel Assimi Goïta avec Macron, est un message fort pour la France qui n’est plus la bienvenue dans certains pays francophones. On peut aisément dire que plusieurs pays membres de cette famille linguistique, vont se retirer bientôt pour regagner le Commonwealth.
Le président Touadéra est donc situé sur ceux qui veulent le bouter de son fauteuil par tous les moyens possibles. Du moment où tous les Centrafricains s’alignent derrière leur président, ce dernier ne peut pas fléchir dans son élan de redressement national, celui de faire de la RCA un pays qui taille sa place sur l’échiquier international et son modèle servira à d’autres pays africains de ne plus céder aux manipulations déstabilisatrices de la France et ses dirigeants qui sont hors normes.
@NGBA DOUROU
Bonne analyse. Cependant, il est à noter une part de responsabilité de Touadera dans cette manipulation satanique des médiocres et criminels dirigeants de la génocidaire france.