Centrafrique : Le prochain dialogue doit tabler sur les indemnisations des victimes

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Bangui, le 05 octobre 21

En République centrafricain est dans une spirale des crises militaro-politiques très sanglantes ayant fait des victimes par milliers alors que les groupes armés sont toujours récompensés à chaque dialogue.

Malheurs sur malheurs, c’est le quotidien des paisibles populations qui ne savent pas à quel saint se vouer pour vivre comme les autres hommes de la planète dans leur propre pays. De qui se moquent ceux qui sont du plus haut de la tribune des Nations-Unies et qui dictent des lois à la population centrafricaine ?

Une Cour pénale internationale a été créée et qui jugent de nos jours, les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et les crimes de génocide. C’est une certitude car, on assiste parfois à certaines scènes théâtrales pour ne pas dire à des jugements de façade.

Pour preuve, lorsque les hommes de Jean-Pierre Bemba (Les Bayamoulengué) ont été appelés à venir déstabiliser  les institutions républicaines et renverser un régime démocratique, ils ont lamentablement violés les droits humains et les droits de l’homme avec les crimes graves sur les paisibles populations.

Durant son séjour à la Haye, les veuves, les orphelins de toute catégorie sont restés à la merci de la misère sans que personne n’en parle. Jean-Pierre Bemba a condamné à cause de la responsabilité militaire de ses éléments puis libérés : « Depuis l’assassinat de mon mari par les éléments de Jean-Pierre Bemba, je n’ai reçu aucune assistance dans le cadre de la réparation des victimes, un droit qui m’est légitime. Et puisque les victimes ne sont jamais pris en compte, les hommes de Bozizé ont tué l’un de mes enfants d’autres sont morts à cause de la misère. Aujourd’hui, lorsque l’on parle de la justice pour tous, je pense que c’est une insulte qui ne dit pas son nom. 0n parle encore d’un autre dialogue est-ce qu’on va me remettre mon mari et mes enfants ? C’est mon problème de nos jours car, le pardon est fille de la justice », a lancé une victime

 Les Centrafricains sont tous conscients que la stabilité de ce pays passer par le dialogue. Mais de quel format ? Telle est la question que l’on se pose de nos jours au moment où les yeux sont tournés vers cette rencontre historique qui a donné une valeur ajoutée à la stabilité de ce pays.

On ne peut pas continuer à distraire les paisibles populations avec l’organisation des rencontres quand on sait bien que les résultats ne sont pas en faveur du développement du pays. Chaque chose a son temps sous le soleil. Le temps de la justice a sonné et les bourreaux doivent répondre de leurs actes avec réparation des victimes.

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