Bangui, le 02 octobre 19
Les choses sérieuses commencent avec la mise en œuvre de l’Accord politique de paix et de la réconciliation (APPR). Son article 35 qui vise les dispositions de sanction en cas de sa violation, entre dans la phase de son application contre les groupes armés, bien que signataires, mais ne font pas preuve de sérieux et continuent les exactions sur les populations civiles. Après le MPC d’Alkatim qui a été stoppé dans son mouvement rebelle vers Ndélé, la pétrification du MLCJ et FPRC entre eux à Birao, vient le tour à Sidiki Abass et son 3R qui viennent d’être frappés durement dans les environs de Koui et récemment à Gamboula.
C’est suite aux différentes réunions de l’évaluation de l’APPR par le comité exécutif de suivi qu’il est question maintenant d’appliquer les grandes recommandations contre les entêtés-rebelles. Si les groupes armés ont été suivi suffisamment sensibilisés sur cet Accord en ce qui est de son contenu, il n’en est pas question actuellement de faire les yeux doux à ces tueurs à gage.
Selon les informations qui nous sont parvenues à travers notre correspondant sur place à Gamboula, tout est parti d’un avertissement adressé aux éléments de Sidiki qui doivent quitter la ville et d’enlever toutes leurs barrières illégales. Ayant fait preuve d’un refus catégorique en brandissant leurs engins de guerre aux autorités de la sous-préfecture de Gamboula qui ont remonté l’information aux autorités de Bangui et les responsables de la Minusca, c’est le forces qui sont envoyées à mettre le point sur « i ».
Dans la matinée de ce 01 octobre 2019, les combattants armés de 3R se sont réveillés par l’entrée musclée des forces de la Minusca qui ont commencé par les chasser à bout de canon. Ces rebelles qui sont la plupart peuls du Cameroun et tchadien, ont pris leurs jambes au coup en fuyant dans de destination dispersée où chacun choisi là son âme peut être protégé. Sauve qui peut !
Les habitants de Gamboula ont applaudi cette opération qui vise à les libérer du joug des combattants armés de Sidiki Abass qui, dans une déclaration faite sur des ondes qu’il est d’origine camerounaise et sa région natale est N’Gaoundéré. Au moment où nous mettons cet article sous presse, le ratissage continue pour que l’ensemble de la localité libéré de mains de ses terroristes. C’est un signal fort à l’endroit des autres groupes armés, notamment l’UPC d’Ali Darassa qui fait la gaffe dans la Ouaka et Basse-Kotto. Ce n’est que le début et la troisième mi-temps ne fait que commencer.
@Bienvenu ANDALLA,
