Bangui, le 04 décembre 18
Selon les informations qui viennent de nous parvenir à la rédaction du journal en ligne LE POTENTIEL CENTRAFRICAIN, la population de la Sous-Préfecture d’Ippy qui se trouve dans la circonscription administrative de la préfecture de Bambari est de nouveau sur la braise avec une attaque armée lancée par les mercenaires et grands criminels de l’UPC contre le site des déplacés.
Des sources humanitaires contactées indiquent que dans la journée du Mardi 04 décembre 2018, le site des déplacés internes de l’Eglise Catholique de ladite localité a encore fait l’objet d’une attaque musclée des éléments de l’UPC d’Ali Darrassa qui contrôlent cette ville d’arrière-pays. Le moins que l’on puisse dire est que pour l’heure, le bilan provisoire de cette nouvelle attaque de l’UPC fait état de deux (2) morts et des blessés graves et des pillages systématiques des lieux de commerce et des maisons d’habitations.
Il faudrait préciser que depuis le déclenchement de la crise, la population de cette localité est souvent victime des exactions de toutes sortes provenant de la part des groupes armés regroupés sous le nom de l’UPC du redoutable Ali Darrassa. Et c’est la seconde fois consécutive que le site des déplacés internes de la localité d’yppy a été attaqué par des éléments de l’UPC.
Ces éléments de l’UPC ont empêché la population de vaquer librement aux activités commerciales et aux activités des travaux champêtres. Cet incident meurtriers intervient alors que récemment le site des déplacés de l’Evêché d’Alindao a été également passé en peigne fin par des éléments de l’UPC. Ces derniers ont incendié des maisons d’habitations et tué des paisibles citoyens dont deux (2) prêtres diocésains qui étaient en fonction dans cette localité.
Il y’a lieu que les autorités du pays rendent le plus rapidement possible le projet du redéploiement des FACA dans certaines localités d’arrière-pays qui se trouvent être le bastion des groupes armés. Ce projet doit prendre en compte les zones sous contrôle quasiment des hommes armés qui sèment encore la désolation sous la barbe des forces internationales de la MINUSCA. Nous y reviendrons.
Bienvenu ANADALLA,