Centrafrique : Touadera vers la conquête de la souveraineté nationale

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Bangui, le 05 décembre 18

Depuis l’accession du président Touadera au plus haut sommet de l’Etat, certaines personnes mal intentionnées, les ennemis de la paix ont toujours tenté de faire clopiner et de faire errer les critiques pour son attentisme face aux bandits armés qui écument le pays et narguent ainsi l’autorité de l’Etat. Puisque ces derniers continuent d’entretenir le climat d’insécurité sur l’étendue du territoire centrafricain. Aujourd’hui, force est de constaté que le président est entrain de poser des actes louables et conséquents allant dans le sens de la conquête de la souveraineté nationale perdue. Ne tergiversons pas donc suivez !

Résolue de diriger le pays selon sa vision en fonction de la réalité du vécu des centrafricains, le président est entrain de prouver ce don il est capable. Ce que d’autres n’ont pas compris et le taxe de tous les noms d’oiseaux. Evidemment, la communauté internationale s’est volée au chevet de la RCA parce qu’elle a traversé un moment délicat de son histoire, c’est normal qu’elle soit assistée que voulez-vous ?

Mais, la réalité est que la communauté internationale ne pourra en aucun cas se substituer aux autorités centrafricaines, pour imposer quoi que ce soit. Mais, plutôt de l’accompagner à travers des orientations concrètes.  Car dans son adresse à la nation dès son accession à la magistrature suprême, le président Faustin Archange Touadera s’est extériorisé a déclaré haut et fort que, le pays traverse un moment difficile et continue de le traverser puisque les fondations de cette jeune nation ont été détruites par les affres de la guerre depuis quelques décennies. Une situation qui ne permet pas le développement durable source du bien-être qui pourrait améliorer la situation précaire de la population.

Sur ce, il va falloir que les armes se taisent, donnant lieu aux centrafricains de se parler entre eux. Ceci étant, afin d’entrevoir la possibilité de conduire le pays à un lendemain meilleur. Le président a tenté dans la mesure du possible pour remettre les pendules à l’heure en terme de recadrage de la gestion du pays, afin d’apaiser les esprits.

Etant, déterminé à faire avancer les choses selon un rythme arithmétique, le président s’est vu obligé de faire recours à un pays amis qui est la Russie pour aider la RCA à sortir de son état comateux. C’est dans cette optique qu’un accord de défense a été signé en marge de la coopération militaire entre ces deux pays, le mardi 21 aout de l’année en cours en Russie entre le ministre de la défense Mme Marie Noëlle Koyara et son homologue russe Sergueï Choïgou. Le ministre russe avait profité de l’occasion chèrement acquis pour rassurer l’opinion internationale et nationale qu’il va falloir le rappeler succinctement : «  la République Centrafricaine est considéré comme un partenaire promoteur dans la région en Afrique. Cet accord va consolider et renforcer les liens amicaux et militaires entre mon pays et la RCA. C’est donc un accord-cadre devant permettre les échanges des délégations et des formations dans les écoles militaires du Russie.».  Il est donc impérieux de noter que la Russie soucieux de la RCA est le première pays depuis la traversée du désert de la RCA pour pouvoir livrer des armes à ce pays meurtri et de pouvoir négocier la lavée partielle de l’embargo qui avait crucifié la RCA depuis le déclenchement de la malheureuse et sempiternelle crise.

Le geste inattendu de la Russie est le renouvellement historique d’un lien qui unissait l’ex Union soviétique actuelle Russie à la RCA. Un accord qui bien entendu avait été enterré, mais qui est de nouveau déterrer et enraciner. Ainsi dit dans ses prouesses oratoires et aussitôt fait. La reconquête de la souveraineté nationale oblige. Hé ! Voilà donc, Touadera fonce et il foncera encore, plus loin possible, jusqu’à la mesure de l’incertain.

Certes, certains acteurs nationaux et internationaux demeurent sceptiques, antithétiques  et contre vent et marée ont contesté cette prise de position qui est en quelque sorte une meilleure voie de sortie de pérenne crise qui continue de secouer le pays. Le centrafricain lambda l’espère bien, et il souligne que ces derniers veulent voir le pays tergiverser par la vague de la mer crise qui l’emportera  certainement sur la rive boueuse, mais dommage !

Face à l’atavisme de certains compatriotes, les détracteurs et tueur de la République hanté par l’esprit déstabilisateur qui essaient toujours  de compromettre les bonnes actions. Allez ! Au diable. Faite place à la RCA qui veut renaitre et se reconstituer.

C’est dans cette logique que, le Premier Ministre Simplice Mathieu Sarandji (SMS) avait déclaré devant les élus de la nation, lors de sa dernière l’interpellation.  Il avait soutenu que, le pouvoir en place  ne tolérera plus à ce que les désordres  persistent et s’immortalisent dans le pays. Ce qui veut dire que dorénavant les instigateurs et fauteurs de trouble  seront sanctionnés  et punis sévèrement selon la loi, réservé aux traitres et tueurs de la République.

Puisqu’ils sont bien connus, il y a rien à faire, le moment viendra, l’on espère bien. Les sages ont tendance à dire que : « pour capturer les gros poissons le pêcheur ne fait pas du bruit ». Dans cette même logique qu’un écrivain contemporain dont nous faisons économie d’encre pour citer son nom  a soutenu de sa part que : « Le tigre ne crie pas sa tigritude, mais bondi sur sa proie au moment opportun et la dévore » allez y comprendre bref.  

Il est vrai et personne ne l’ignore, le pays est indépendant et souverain depuis 1960. Mais de quelle indépendance et de quelle souveraineté, lorsque depuis un moment, le pays vacille encore et toujours aux grès de la rébellion armées, et des affrontements intercommunautaires, avec une économie exsangue et des richesses nationales livrées aux pillages et à la contre bande organisée, un pays où l’image est ternie par les génies légendaires de destructions massives et systématiques. Un pays pratiquement sous tutelle et tenue au bout du doigt par la communauté internationale, il vaut mieux réfléchir. C’est pourquoi, le père de la nation Touadera est en train de foncer droit au but pour extirper le pays de cet enfer crée tout azimut par les ennemies de la paix et de la Centrafrique.

Eu égard à cela l’on peut certainement croire que le président Faustin Archange Touadera a bien cerner le problème et dont la solution ne peut venir que par les centrafricains eux-mêmes et la communauté internationale ne peut venir en appoint. Laissez-lui le temps de faire quelques choses. Le jour de sabbat approche !

Herman THEMONA,

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