Centrafrique : Le temps de sécurisation est arrivé avec les agissements des groupes armés en connivence avec le président du parti KNK et d’autres leaders politiques.

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Bangui, le 19 décembre 20

Le gouvernement centrafricain a assez tendu la perche aux groupes armés. Mais ces derniers sont en train de pousser les barres très hautes. Ces hommes armés sont en train  de suivre leur trace de 2013 empruntée pour marcher sur Bangui.

De jour en jour, des villes de la République Centrafricaines sont attaquées avec des pertes en vie humaine. Si rien n’est fait, à l’allure où vont les choses, le Centrafrique risque d’être replongé dans le chao. Ce n’est qu’en RCA qu’on peut assister à des cauchemars pareils.  Le régime en place doit désormais jouer à l’offensive pour garantir l’intégrité du territoire national et sécuriser les élections tant attendues par la population qui cherche à marquer son histoire.

Au nom de quoi les groupes armés qui, d’ailleurs sont des forces non conventionnelles vont qualifier le gouvernement centrafricain d’incapable à unir le peuple centrafricain, et à ramener la paix ? Il appartient aux Centrafricains d’apprécier le régime en place ou bien à ces hommes sans foi ni loi qui ont plongé ce pays dans le chao à donner des leçons de morale  à nos dirigeants?

Par devoir de mémoire, dans un récent communiqué officiel du 15 décembre 2020, de la coalition des groupes armés ringards, ils ont ouvertement déclaré la guerre à tout le peuple centrafricain.   Notons que ce communiqué de déclaration de guerre est aussi signé par certains responsables des groupes armés qui au départ se faisaient bon élève de l’Accord de Khartoum.  Il est claire que l’Accord de paix du 6 février 2019 signé par 14 groupes armés ne constitue qu’un moyen pour que rebelles puissent réclamer leur part de gâteau, permettant à d’autres d’avoir des postes ministériels…

Il est faut noter que ces groupes armés veulent s’aligner derrière ceux qui réclament une concertation nationale. Avec l’Accord de Bangui du 16 février tout était claire qu’ils doivent immédiatement lever les barrières et déposer les armes, mais depuis lors, rien n’est fait. Et aujourd’hui, ils reviennent au galop en massacrant le peuple centrafricain, sous prétexte qu’ils veulent garantir la sécurité, sachant bien que la prise du pouvoir per les armes est constitutionnellement interdite. Et en fin de compte, ils ne comprennent toujours que le langage des armes n’est pas le fruit de la paix ou un instrument de développement. Donc, il faut agir et surtout agir à tant de peur qu’il ne soit trop tard.

En tout, les groupes armés doivent être clairs en précisant qui est leur candidat invalidé par la cour constitutionnelle ? La nation centrafricaine est en danger. L’insécurité est à son comble à cause d’invalidation de certaines candidatures à la présidentielle par la cour constitutionnelle.  En tout cas, les Centrafricains doivent être unis pour sauver ce pays. Que personne ne se laisse tromper par ceux qui, aujourd’hui crient à la protection, à la sécurisation.

Les attaques de Yaloké, Bossemptélé … sont des alertes qu’il faut en tenir compte

Les  récentes attaques contre les paisibles populations civiles ces derniers temps sont trop parlantes. Il y a un plan machiavélique qui vise la perturbation des élections en cours parce que la candidature de François Bozizé est invalidée. Il se peut que la France soit derrière tout ce qui est en cours, car, visiblement, elle n’est pas pour la politique de la main tendue du président Touadéra. En tout cas, la coalition de Bozizé avec Dologuélé doit aussi interpeler le peuple centrafricain. Depuis quand les coalitions politiques se font en des périodes très sensibles des campagnes ? Il se peut qu’il y soit de la complice de Dologuélé avec son homologue Bozizé dans ce qui se passe.

De tout cela, Ndomaté, ne doit pas rester en marge de tout ce qui se passe. Comment peut-on être ministre dans un gouvernement et retourner signer un communiqué pour réclamer la déstabilisation de ce même régime ? Ce membre du gouvernement Anti-balaka doit être immédiatement demi de cette fonction et arrêté  et traduit en justice.   Ces hommes sont déterminés à finir avec le régime en place et surtout à mettre en péril la vie de tous les Centrafricains.   Le peuple en a marre. Il faut agir, il faut les neutraliser pour garantir la quiétude du peuple centrafricain. Au cas contraire, les élections en cours ne seront qu’un coup d’épée dans l’eau. Ceci est même déjà visible quand certains candidats sont braqués sur le terrain durant les meetings de campagne.  Il faut en finir avec ces groupes armés ringards à la nuque raide qui ne comprennent que le langage des armes. Un rebelle ne peut jamais devenir un enfant de chœur.

Le patriotisme doit guider le peuple centrafricain pour dire non à toutes ces manœuvres machiavéliques qui ne visent qu’à déstabiliser le pays.  La RCA doit prendre son envol.

@JLG, 

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