Centrafrique : Le sulfureux Serge Bozanga humilié par jules Ndjawé sur Afrique Média

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Bangui, le 13 janv.-21

La République centrafricaine souffre encore à cause de la méchanceté des personnes inconscientes qui rêvent prendre le pouvoir par les armes. Depuis la chute de Bozizé en 2013 suite aux puissances de feu de la séléka, ses partisans rêvent toujours et encore d’un autre mandat de ce dernier à la tête du pays car selon eux, il a perdu prématurément son pouvoir alors qu’ils continuaient à s’enrichir.

C’est ainsi que lors d’un débat télévisé sur la chaine panafricaine Afrique média, l’autoproclamé porte-parole de la CPC Serge Bozanga, a défendu de façon mordicus les théories putschistes du parti KNK qui a poussé Bozizé à coaliser avec les rebelles de la CPC. Selon Bozanga, les élections du 27 décembre ne sont pas organisées dans des bonnes conditions. Raison pour laquelle, il est impossible d’accepter les résultats.

Le Président Touadéra avant la tenue de ces élections couplées, optaient pour un dialogue avec les membres de la COD-20, à travers une concertation nationale dans le but de revoir l’Accord de Khartoum dont certaines dispositions font entorse.

Les groupes rebelles signataires de l’Accord politique de paix et de réconciliation (APPR), font montre des « têtus », en se retirant les uns après les autres pour continuer de massacrer la population. Chose faite, le gouvernement a pris en main sa responsabilité en les frappant militairement, suivi de la prise de position du Premier Ministre, au nom du gouvernement à leur égard.

C’est dans ce sens que dans une note circulaire signée par Ali Darassa de l’UPC, il a fait mention de pression de la part du Premier Ministre Firmin Ngrébéda sur sa personnalité l’obligeant à signer un document relatif à la cessation des hostilités dans la Ouaka.

En rétorquant à la préoccupation de Serge Bozanga, Jules Ndjawé Coordonnateur du mouvement de soutien à Touadéra, a indiqué qu’ «il est temps de changer l’image de la RCA. Plus question de prendre le pouvoir par les armes. Les groupes rebelles, après avoir signé l’accord de paix ont tourné le dos à cet accord. Le Président de la République dans le respect de la loi constitutionnelle a laissé le temps à l’ANE de faire son travail et le résultat est que le 27 décembre, la population était aux urnes le 27 décembre 2020. Tout est parti de l’invalidation de Bozizé dans la course à la présidentielle. Lorsque Bozizé a utilisé sa petite technique de tournée en province».

Selon Jules Ndjawé, il n’est pas du tout possible d’organiser une rébellion en 15 jours car lorsque les évènements ont commencé en province le 17 décembre 2020, Bozizé ne pouvait pas gagner du temps pour s’entretenir avec eux pendant ces moments. Cela est une idée d’Abdou Karim Méckassoua. Car en tant que mauvais citoyen, Méckassoua a voulu boycotter les élections en sa faveur. François Bozizé par soif du pouvoir s’est vu manipulé par Méckassoua et se trouve seul maintenant devant son forfait. Aujourd’hui, le peuple centrafricain a compris le jeu qui se passe.

Certes, depuis son accession à la magistrature suprême de l’Etat, le Président Faustin Archange Touadéra a si vite remédié aux problèmes du tribalisme qui fait beaucoup de bruit de botte dans le pays. Ce qui fait que les rebelles se voient en ce moment confrontés à la mobilisation des citoyens centrafricains qui on en marre de subir un autre choc pareil.

Cette bande des criminels, d’assassins ambulants dont figure Bozizé et autres, seront jugés par la justice pour le mal qu’ils ont fait. Un terroriste reste un terroriste. Il est à signaler qu’après les crises endurées en 2013, le Président Touadéra a promis de faire de la RCA d’un pays où il fait beau vivre. L’heure n’est plus à la guerre mais à la paix et le développement national.

@Herman THEMONA,

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