Bangui, le 08 décembre 20
Incroyable mais vraie, l’extrémiste Nigérien persiste et signe dans ses projets machiavéliques. Malgré la signature de l’accord de paix du 06 février 2019 à Bangui, certains groupes armés ringards à la nuque raide continuent de semer de la pagaille dans le pays. Dans tous les horizons de la République, force est de constater que les groupes armés continuent d’exercer leur droit de véto sur la population bien que la présence des contingents de la MINUSCA se fait voir.
Le plus dangereux de tous les cas est celui de la zone où règne Ali Darass. Le criminel nigérien exerce sa dictature bien que l’autorité de l’Etat reprend progressivement dans les provinces. Pour faire face à ce défis, le gouvernement, devait convenir avec la MINUSCA sur un terrain d’entente afin de mettre terme aux rebellions en Centrafrique. Pour le centrafricain lambda, le gouvernement que dirige le premier ministre Firmin Ngrébada sous la très haute impulsion du chef de l’Etat, le président Faustin Archange Touadéra doit user de son pouvoir régalien pour foutre hors du pays les groupes rebelles par tous les moyens possibles afin de faciliter la libre circulation à tous.
Dans l’une de nos publications de la semaine dernière, la question de l’insécurité a été traitée et publiée dont nous saluons au passage la réaction du gouvernement sur le terrain à travers la réaction militaire. C’est ce que le peuple centrafricain attendait depuis fort longtemps.
Ali Darass, le sanguinaire général d’armées assiste au défilé du 07 décembre à Bokolobo
Notons que Bokolobo est l’une des arrières villes de la République Centrafricaine, située dans la Ouâka, mais, Ali Darass a fait de cette ville son fief après être déguerpi par les forces armées centrafricaine appuyé par les éléments du contingent portugais de la MINUSCA. Ali Darass bien avant, avait une base à Bambari où il imposait sa loi sur la population ainsi que sur les commerçants. Le gouvernement centrafricain dans ses calculs a ordonné à ce dernier de quitter Bambari pour se loger à Alindao. Chose faite mais il avait rendu la monnaie au gouvernement centrafricain lors de la cérémonie de la Journée Mondiale de l’Alimentation en 2018.
Quelques temps après, Darass, se croyant plus fort que le gouvernement a tourné son canon vers l’église catholique d’Alindao où ses éléments avaient incendié le site des déplacés de la cathédrale et tué le Vicaire Général. Lors de ce drame, l’on a noté une hécatombe de mort dont certains corps calcinés. En tous cas, toutes les atrocités commises par Darass et ses légions ne resteront pas impunies. Quoi qu’il fasse, il répondra de ses actes un jour devant les juridictions compétentes.
En célébrant la fête de fête du 1er décembre à Bokolobo, Ali Darass était entouré de ses chiens méchants. Lors de cette cérémonie, Darass a porté le galant du «général de cinq étoiles» au vu et au su de tout le monde.
A ce niveau, le gouvernement centrafricain doit user de sa responsabilité pour mettre terme à ce rythme car, Ali Darass risque de causer préjudice au bon déroulement du processus électoral. Nous ne sommes pas dans une République bananière.
@Herman THEMONA,