CENTRAFRIQUE : LE PRESIDENT TOUADERA HOMME POLITIQUE VISIONNAIRE

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Bangui, le 22 mars 22

Le Président TOUADERA s’est toujours montré ingénieux pour rompre avec les vieilles et rétrogrades pratiques de ses prédécesseurs en sonnant le glas de la patrimonialisation du pouvoir qui a contribué, depuis plus de soixante ans d’indépendance au pourrissement de la situation économique et au délitement de l’Etat centrafricain.

Le Président TOUADERA fait tout pour mettre un point d’orgue à la lutte contre l’impunité des crimes de sang mais aussi des crimes économiques. Il a fait et continue de faire de l’impunité zéro son cheval de bataille et avec le soutien des partenaires internationaux, il s’ingénie à remettre en état les facteurs de production, seuls capables de fournir une alternative à la violence pour une partie de la jeunesse désœuvrée.

La sortie de la crise militaro-politique actuelle d’après le Président de la République le professeur Faustin Archange TOUADERA est tributaire de la mise en œuvre de toutes les actions diplomatiques, civiles et militaires, qu’il entreprend afin de rétablir la paix dans le pays. Il est impératif pour le régime en place avec le soutien de tous d’établir une stratégie efficace de sortie de crise. Celle-ci requiert trois fondamentaux:

  • primo, il faut une identification de la conflictualité en repérant les causes et les acteurs engagés dans ces conflits sibyllins à répétitions en comprenant leurs motivations et les enjeux qui les guident ;
  • ensuite, il faut établir un plan de sortie de crise acceptable par tous les protagonistes pour arrêter les violences;
  • enfin, il faut assurer la stabilisation et la reconstruction de la RCA en conciliant la nécessité d’instaurer la paix et l’impératif de justice et de réparation condition sine qua non d’une sortie de conflit durable.

La sortie immédiate de la crise, consiste en la cessation des hostilités, en une désescalade de la violence. Elle est un préalable indispensable à la mise en œuvre d’un processus de paix. Elle requiert l’accord des acteurs du conflit ; d’où la nécessité des missions de médiation ou de bons offices visant à ramener les parties au conflit, autour d’une table de négociation pour une sortie immédiate de crise.

Les causes des conflits à répétions en RCA sont multiples (pauvreté, mal gouvernance, ethnicité,  monopolisation du pouvoir, les fraudes électorales, la marginalisation de certaines ethnies, l’injustice sociale etc….). C’est pourquoi la sortie de ces crises doit passer par la voie de médiation. C’est ce que ne cesse de faire le Chef de l’Etat le Président de la République le professeur Faustin Archange TOUADERA.

Le rétablissement de la paix requiert aussi une implication active de la communauté internationale, de l’UE et de l’UA. La communauté onusienne, l’UE et l’UA ne doivent pas  faillir à leurs missions, celles de consolider la paix dans tout le pays, vœu le plus ardent de tous les centrafricains.  La médiation, les missions de bons offices sont des volets essentiels de toute action internationale visant à dénouer les crises à répétions chez nous. Le Président de la République le professeur Faustin Archange TOUADERA n’a en aucun moment cesser de faire amande honorable les vertus du dialogue, de promouvoir la réconciliation nationale, et de tendre la main à toutes les bonnes volontés.

Le Président de la République sait qu’une sortie durable de crise en RCA, suppose la transformation définitive des soubresauts politico-militaires par la reconstruction du pays (établissement de nouvelles conditions économiques, sociales etc…..).Outre les actions actuelles menées sous la clairvoyance du Président de la République le professeur Faustin Archange TOUADERA pour sortir des crises à répétitions en RCA, il faudrait sans aucun doute des moyens d’intervention alternatifs à l’usage de la force militaire telles que les activités civiles de consolidation de la paix et de la reconstruction de la RCA.

La phase de reconstruction est donc une période cruciale pour sortir définitivement de la crise et bâtir une paix durable. Elle s’appuie sur des fondements existants pour construire de nouvelles structures institutionnelles civiles et militaires. La refondation de la RCA et de ses forces intérieures de sécurité et de défense doit s’opérer sans occulter l’impérieuse nécessité de la démobilisation, de la démilitarisation et de la dissolution des groupes armés. Malheureusement la mauvaise foi des chefs rebelles fait capoter ou rretarder la démilitarisation des groupes armés qui devrait déboucher sur la mise en œuvre des programmes de désarmement, de démobilisation, de réinsertion et de rapatriement (DDRR).

Le Président de la République ne désarme pas et garde espoir. Il est déterminé à faire instaurer la démocratie pluraliste respectueuse de l’état de droit et des libertés fondamentales, qui passe par un retour sans faille de paix durable indispensable au développement économique de la RCA. L’un des objectifs qui tiennent à cœur le Président de la République Faustin Archange TOUADERA  est la réconciliation nationale

Elle préoccupe à un plus haut niveau le Président de la République le professeur Faustin Archange TOUADERA. La réconciliation nationale, le Chef de l’Etat en donne une définition éclatante. C’est un processus global et inclusif des éléments clés tels que la justice, la vérité et la réparation.

La justice se fera et le Président de la République lutte pour l’impunité zéro afin de permettre une véritable réconciliation nationale. Son obsession est d’établir la confiance entre les différentes communautés en RCA ; mais la sécurité physique et les débuts d’un développement politique sont les préalables à l’établissement de cette confiance. Ça,  le Chef de l’Etat le sait.

En plus la communauté internationale doit s’obliger à un rôle de premier plan, celui de faire la promotion des droits de l’homme à travers la justice pénale internationale, la CPS et les programmes éducatifs. Selon les experts pour accélérer la sortie de crise en RCA, il est  nécessaire de rendre justice aux victimes. Cela permettra d’obtenir au plus vite des résultats en apaisant les cœurs et  les esprits. La sortie de crise ne doit pas se faire sans un minimum de réparation aux victimes. Cela éludera le cycle infernal de la vengeance, la justice, qu’elle soit institutionnelle ou transitionnelle, doit prendre la relève dans le processus de réconciliation et apaiser les sentiments d’injustice et de vengeance.

Il n’y a pas de véritable réconciliation sans justice, car une culture de paix se fonde sur le droit ne cesse de répéter le Président de la République le professeur TOUADERA. Il y a trois solutions celle de la Cour Pénale Internationale (CPI), de la Cour Pénale Spéciale (CPS) et celle de la justice restauratrice et réparatrice, les Commissions, Vérité, Justice, Réparation  et Réconciliation(CVJRR). Le devoir de mémoire à travers les CVJRR contribuera à la pacification des esprits, laquelle serait indispensable pour une véritable sortie de crise en RCA dixit le Président de la République. La justice passera.

@Bienvenu ANDALLA

 

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