Centrafrique : Le Président Touadéra et ses succès qui donnent le satisfecit valable à sa gouvernance

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Bangui, le 04 juin 20

L’homme du 30 mars 2016, le président Faustin-Archange Touadéra (FAT) est considéré comme la « manne » du peuple centrafricain. C’est un rédempteur qui est élu pour gommer définitivement la peine dans ses compatriotes. Voilà qu’avec le premier quinquennat présidentiel de Touadéra, tous les signes sont au vert à travers les résultats enregistrés sur le quotidien des centrafricains et du pays.

Dans un souci du rajeunissement de l’Administration et de la résorption du chômage, FAT a intégré 4300 jeunes dans la Fonction Publique. Sur le plan social En ce qui concerne la santé, les principales réalisations s’inscrivent dans une vision de protection de la population et de développement du capital humain sain, pouvant soutenir un développement socio-économique cohérent, harmonieux et productif. 1000 agents de santé, toutes catégories confondues, ont été soit intégrés dans la Fonction publique soit recrutés comme contractuels et affectés dans les différentes formations sanitaires à l’intérieur du pays, y compris dans des zones difficiles.

La réforme de la gouvernance du secteur pharmaceutique a été engagée par l’élaboration et l’adoption de la loi sur les médicaments et autres produits de santé et sur l’exercice de la pharmacie en RCA, premier texte du genre depuis l’indépendance. En outre, un mécanisme d’approvisionnement en médicaments a été mis en place afin de doter toutes les formations sanitaires du pays en médicaments essentiels. Ces deux mesures constituent des jalons majeurs vers la résolution définitive de la carence en médicaments à laquelle notre pays a été confronté suite à la faillite de l’Unité de Cession des Médicaments (UCM).

Les investissements dans le secteur de santé ont été considérablement accrus. Outre l’augmentation de la proportion du budget national alloué à la santé qui est passée de 5% en 2018 à 8,1% en 2019, l’Etat a pu mobiliser auprès de ses partenaires extérieures plus de 200 milliards de FCFA pour ce seul secteur, soit l’équivalent de 80% du budget national. Pour la première fois, la RCA s’est inscrite comme contributeur au Fonds Mondial contre le paludisme, la tuberculose et le SIDA, ce qui a permis à notre pays de voir sa nouvelle subvention atteindre le double de la subvention précédente. Les infrastructures sanitaires ont été renforcées en quantité et en qualité par FAT.

Plus de 300 formations sanitaires ayant des maternités ont été réhabilitées ou construites. La proportion des formations sanitaires fonctionnelles est passée de 50% en 2016 à 80% en 2019. Des nouvelles infrastructures spécialisées ont été construites, le Centre nutritionnel du Complexe Pédiatrique de Bangui, le Centre d’Imagerie médicale et le Centre d’hémodialyse, qui seront bientôt opérationnelles, permettront à la fois de réduire les délais d’accès aux soins de qualité et les coûts d’évacuations sanitaires à l’étranger. Un Système d’Information Sanitaire unique, robuste, capable de détecter tout évènement de santé publique a été mis en place pour orienter les prises de décisions et mesurer les résultats des interventions.

Le taux de couverture vaccinale a augmenté chez les enfants de zéro à 11 mois par l’antigène traceur Penta 3 qui est passé de 47% en 2016 à 81% en 2019 ainsi que le taux de couverture vaccinale au BCG qui est passé de 56% en 2016 à 80% en 2019. Concernant de la lutte contre le VIH, le nombre de personnes vivant avec le VIH mises sous traitement ARV est passé de 36499 en 2017 à 44909 en 2019. FAT a pris un décret assurant la gratuité ciblée à l’endroit des enfants de moins de 5 ans, des femmes enceintes/allaitantes et des femmes victimes de violences basées sur le genre. Dans cette dynamique, des mesures fortes ont été adoptées et mises en œuvre pour barrer la route à la pandémie du Covid-19 alias Coro Coro.

Dans le domaine de l’éducation nationale, plus de 280 salles de classe ont été construites ou réhabilitées dans l’Ouham, l’Ouham Pendé, la Nana-Mambéré, la Lobaye, la Nana-Gribizi, la Ouaka et au lycée de Miskine à Bangui, en plus de 1050 autres salles de classe réalisées dans 8 Préfectures et à Bangui. Plus de 14000 tables-bancs ont été fabriqués sur le budget national afin d’améliorer les conditions d’apprentissage de nos enfants. 260630 manuels scolaires ont été aussi édités dans les domaines de mathématiques, de langage et d’éducation à la citoyenneté.

Le personnel a été renforcé par l’intégration dans la fonction publique de 240 enseignants. En ce qui concerne le secteur de l’eau et de l’assainissement, pour rattraper le retard accumulé depuis 1984 où des investissements substantiels étaient prévus par le plan directeur d’alimentation en eau potable chaque décennie, et qui n’ont pas été réalisés, le Gouvernement a fait le pari de travailler concomitamment sur l’hydraulique en milieu urbain et rural.

Cette dynamique enclenchée dans le secteur, à travers les deux entreprises que sont la SODECA et l’ANEA, a permis d’améliorer les conditions d’accès à l’eau potable de la population. Il faut noter : la construction de 50 forages dans la Ville de Bangui et ses périphériques sur le budget national ; l’acquisition de 9 électropompes sur 13 ; l’achat de produits chimiques de traitement d’eau et des matériels pour les 3400 branchements sociaux dans le cadre du Projet d’Alimentation des Services de l’Eau et de l’électricité (PASEEL) pour les villes de Bangui, Bambari et Berberati ;

La finalisation du processus d’attribution du marché de remplacement de tout le système d’alimentation en eau de la ville de Bangui, financée par le Fonds Saoudien. En milieu rural : 49 forages équipés de pompe à motricité humaine dans les périphéries de Bangui et les Préfectures de la Nana-Mambéré, de l’Ouahan-Pendé, l’Ombella-M’Poko et le Bamingui-Bongoran ;  19 forages équipés de pompe à motricité humaine et des latrines au niveau des communautés, dans les écoles et les formations sanitaires des Préfectures des Régions N°1, 2, 3 et de l’hôpital de l’Amitié de Bangui ;

105 villages certifiés dans le cadre du développement de l’approche Assainissement total piloté dans les Préfectures de la Lobaye, Ombella-M’Poko, Nana-Mambéré, Mambéré-Kadeï et Sangha-Mbaéré ; ce qui a permis à 42000 ménages de disposer des latrines afin de réduire les maladies de péril fécal ; 10 forages équipés à de pompe à motricité humaine dans les Préfectures de l’Ombélla-M’Poko, Lobaye et Kémo.

108 forages et 13 sources d’eau potable ont été aménagés sur l’ensemble du territoire par les ONG. Ces différents investissements ont permis à plus de 600000 personnes tant en milieu urbain que rural d’avoir accès à l’eau potable et aux installations d’assainissement, portant ainsi le taux de couverture à plus de 36%.

Enfin, FAT continue de payer les salaires à terme échu chaque le 25 du mois depuis avril 2016. Il a aussi payé deux mois d’arriérés des salaires 2013 de Dotodjia, trois mois d’arriérés 2003 de Patassé avec Martin Ziguelé comme Premier Ministre et neuf mois d’arriérés de 2002 toujours de Patassé avec comme Premier Ministre Anicet Georges Dologuelé, soit au total 14 mois payés aux fonctionnaires et agents de l’Etat. Reconnaissons tous les efforts fournis par FAT pour éponger les arriérés des salaires laissés par les anciens régimes avec ceux qui veulent devenir aujourd’hui Président de la République.

@Hervé BINAH, 

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