Centrafrique : Le président Touadéra doit désormais gouverner le pays avec la fermeté drastique

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Bangui, le 13 janv.-21

Ne dit-on pas que tout pouvoir vient de Dieu ? Une fois que le pouvoir acquis, on ne doit jouer avec quoi qu’il en soit les raisons. Surtout qu’avec un pouvoir obtenu démocratiquement par la volonté du peuple, le président Faustin-Archange Touadéra doit user de toutes les prérogatives présidentielles pour gérer le pays comme il se doit, surtout au moment sa vie est menacée.

En accédant à la magistrature suprême de l’Etat le 30 mars 2016, le président Touadéra a prêté les mains sur le cœur, le serment de respecter scrupuleusement la Constitution et de protéger son peuple et défendre le pays face aux ennemis. Ainsi donc, l’homme fort de Bangui a mis ses promesses en exécution même si certains de ses adversaires politiques de mauvaise foi ont mis les bâtons dans sa roue par tous les moyens.

Durant son premier quinquennat, le président Touadéra a fait ce qu’il a eu à faire dans le cadre de la reconstruction  de l’armée nationale. Puisqu’il a hérité d’un pays qui n’avait pas son sens d’un Etat digne de nom. Le président Touadéra a jugé mieux d’impliquer tous ses compatriotes dans la gouvernance, disant de gérer le pouvoir avec toutes les couches, notamment les opposants politiques, les membres de la société civile, sans oublier la main tendue aux groupes armés dans le cadre de négociation pour la pacification du pays.

Voilà que le président Touadéra se mettait dans une posture d’un Chef de l’Etat qui gère le pouvoir avec la contribution de ses compatriotes et non de manière solitaire. Si certains de ses adversaires politiques voire ceux des groupes armés (3R, UPC, MPC, antibalaka Mokom et Ndomaté) ont saboté son premier mandat pour des raisons inavouées, il est temps que Touadéra change de « costume » avec son second mandat qui lui est donné par le peuple centrafricain.

Ceci dit, le président Touadéra ne doit plus faire les yeux doux à qui que ce soit. On ne joue pas avec le pouvoir comme les gens le disent. Avec ce qui se passe contre le régime en place, poussant ainsi les Centrafricains à subir des atrocités de tout genre, le président Touadéra a cette obligation de faire la volonté de son peuple et de mettre un terme à l’aventure terroriste des opposants politiques coalisés avec les mercenaires de l’UPC, MPC, 3R, antibalaka-Mokom-Ngaïssona, FDPC et bien d’autres qui s’excitent violement dans les provinces contre les populations.

Il y a un temps pour tout et on ne doit pas jouer avec la vie de la nation comme entendent le faire les leaders de la COD-20, alliés aux mercenaires de la CPC. Le président Touadéra l’a si bien dit que le pays est en guerre et il doit donner la carotte et le bâton à qui veut toucher à seul cheveu d’un centrafricain. L’homme de dialogue dont il fait preuve doit être accompagné d’une mesure de correction. Le pouvoir est donné pleinement à Touadéra de gouverner et de faire face à ceux qui veulent clouer le pays dans un état chaotique.

@Thomson

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