Centrafrique : Le Président Touadera dans sa vision politique prône l’addition et la multiplication et non la division et la soustraction

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Bangui, le 26 janv. 22

En accédant à la magistrature suprême de l’Etat après les évènements douloureux qu’a connu le pays, le Président Touadera s’est érigé en véritable rassembleur. Conscient que la division, la haine et l’exclusion ont été à l’origine des soubresauts politiques en Centrafrique, le Chef de l’Etat a souhaité bannir ces mauvaises pratiques pour tourner la page de la souffrance du peuple centrafricain.

C’est partant de ces constats qu’en homme politique visionnaire, le Président Touadera a dès sa prise de fonction prôné l’addition et la multiplication, des formules chères aux Mathématiciens comme lui. Pour lui, dans le contexte où la République centrafricaine est profondément divisée à cause des égos de certains fils de Centrafrique, il est nécessaire que seule l’union de tous peut faire sortir ce pays du cycle infernal division avec pour corollaire la guerre fratricide qui l’a déchirée. Comme aimait à le répéter le Président Fondateur Barthelemy Boganda, « malheur à l’homme seul ». Chose que le Président Touadera a retenu comme leçon.

C’est d’ailleurs ce qui l’a amené à opter pour la politique de la main tendue afin de ramener tous les Centrafricains autour d’une table pour débattre des questions qui engagent leur avenir. Comme l’on, sait tous l’élan fédérateur qu’avait pris le Président Touadera au début de son premier mandat a eu un effet escompté avec l’union sacrée qui s’était formée autour de lui de manière spontanée.

Malheureusement avec le temps, certains partisans du Président Touadera animés par les démons de la haine et de la division, ont commencé par saper tous les efforts du Président de la République basés sur l’unité de tout le peuple centrafricain. L’on a alors assisté à des pratiques discriminatoires faites par ceux qui se disent être les proches parents, amis et soutiens de Touadera envers les autres qu’ils taxent de ne pas être des leurs.

Certains alliés politiques de premières de l’Homme de 30 mars animés par les intérêts égoïstes se sont rétractés tout en cédant aux chants de sirènes pour tordre la main tendue du Président Touadera en insinuant qu’ils ne sont pas récompensés au prorata de leurs apports politiques.

D’autres qualifiés de vrais assoiffés de pouvoir en dépit de largesse du Président Touadera vis-à-vis d’eux, veulent plutôt le supplanter afin de reprendre le pouvoir qu’ils considèrent comme leur patrimoine. Sachant que le peuple ne veut plus d’eux, ils ont alors estimé que pour reprendre ce qui « leur revient de droit », il fallait donc opter pour un coup de force.

Mais comme a dit un dicton latin « Vox populi, vox déi » autrement dit « la voix du peuple, c’est la voix de dieu ». Le peuple souverain qui ne souhaite plus retomber dans la crise comme dans le passé, n’a pas cédé à cette tentation de ces fossoyeurs de la République et s’était levé comme un seul homme pour barrer la route à cette tentative de coup d’Etat en allant massivement aux urnes pour choisir ses dirigeants.

Le moins qu’on puisse dire est que l’émiettement de cette union sacrée formée autour du Président de la République à son arrivée au pouvoir est la conséquence directe de la division et la soustraction dont certains proches du Président utilisent comme un stratagème politique pour se positionner dans le cercle du pouvoir en place.

L’histoire politique de la Centrafrique est encore récente et nul n’ignore que les causes de la chute des régimes successifs ont été en grande partie dues à la politique de division, de la haine et de l’exclusion dont certains partisans veulent adopter parfois comme stratégie politique.

Essayons au moins de tirer les leçons du passé pour ne pas retomber dans les mêmes travers !

@JACKO

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