Bangui, le 31 mars 2021
Dans un passé récent, la République centrafricaine était considérée comme un Etat dangereux en matière humanitaire. Cependant, depuis l’élection du président Touadéra en 2016 à la tête de la nation centrafricaine, il y eu une amélioration du climat des affaires. Et pour faire entrer définitivement son pays dans le concert des grandes nations développées, le président Touadéra rassure la protection des investisseurs sur toute l’étendue du territoire national.
Dans le réquisitoire de la présidente de la Cour constitutionnelle Danielle Darlan a proposé au président de la République de placer son mandat sous les signes du « Président et son peuple ». Une telle considération du deuxième quinquennat du locataire du Palais de la Renaissance l’incarnation des valeurs démocratiques dans la mesure où la démocratie selon les uns est le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple. Ce concept place dont le peuple au centre de toute politique.
Dans la réponse à la bergère, le Chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra a rassuré les investisseurs qu’ils seront protégés tant le Centrafrique d’hier ne sera plus jamais, une poubelle des groupes armés.
On se souvient le 27 décembre lorsque le peuple centrafricain a bravé la peur et les crépitements d’arme pour aller choisir celui qui allait prendre ses destinées en main pour un mandat de cinq ans, c’était dans l’optique de revoir son agenda passé de la démocratie. Le peuple centrafricain voulait par cet acte prouver que le Centrafrique est un vieil Etat de la démocratie comme le témoigne le chef de l’Etat dans son discours à l’occasion de la cérémonie de son investiture : « Dès 1980, notre pays a organisé des élections pluralistes, mais cette expérience fut interrompue par un coup d’Etat en 1981.
Notre pays a renoué avec la démocratie en organisant des élections libres, transparentes et inclusives en 1993, après plusieurs années de tensions sociales et politiques qui ont affaibli l’Etat, déstructuré la société, brisé la cohésion sociale et l’unité nationale.
Après le coup d’Etat du 15 mars 2003 qui a mis un coup d’arrêt à la démocratie née des élections de 1993, le Peuple centrafricain croyait, non sans raison, avoir renoué définitivement avec la démocratie et l’Etat de droit, par les élections présidentielles et législatives de 2005 et 2011.
Malheureusement, les contestations post électorales de 2011 et la rébellion qui en a résulté ont, à nouveau, mis en péril la jeune démocratie et plongé le pays dans un conflit armé au relent communautaire, sans précédent, le 24 mars 2013».
Pour le président Touadéra, l’heure n’est plus à des vielles recettes, il s’agit maintenant de faire entrer le pays dans le vent de la modernisation. Or, aucun pays au monde et surtout dans ce village planétaire très compétitif, ne peut s’émerger sans investissements tant par les nationaux que les internationaux qui doivent être les moteurs du développement dans un pays.
Et comme le Centrafrique est un pays post-conflit où les Centrafricains aisés étaient pillés par les ennemis de la paix, les yeux sont maintenant tournés vers les partenaires étrangers qui doivent venir expérimenter un pays fraternel. Le président de la République qui est honoré et revigoré par la confiance que le peuple lui a renouvelé pour continuer à présider aux destinées de notre pays n’a pas oublié que le peuple a besoin de vivre. Ainsi dans son deuxième axe de sa politique, l’homme fort de Bangui a rassuré qu’il « sera de construire une économie plus ouverte à la concurrence, qui encourage l’innovation et l’investissement, favorise l’activité économique et le commerce et facilite la croissance inclusive.
Cela nécessite:
– un meilleur climat d’investissement en protégeant les investisseurs et en rendant les investissements plus disponibles », tout ceci dans l’objectif de donner une nouvelle recette de paix et de la stabilité dans son pays.
@Bienvenu ANDALLA,
