Bangui, le 25 févr. 22
La République centrafricaine est désormais sur la bonne trajectoire grâce au leadership éclairé du Président de la République Faustin-Archange Touadera. Héritant un pays totalement en ruine suite aux nombreuses crises militaro-politique dont la plus meurtrière a été celle qui a suivi l’arrivée par effraction de la nébuleuse Seleka au pouvoir en 2013, l’homme du 30 mars est conscient de l’immense tâche qui l’attendait.
Le Président Touadera plébiscité par la majorité des Centrafricains qui voient en lui, le « Moïse » du temps moderne, mesure le poids de la responsabilité qui est la sienne. Sachant que gouverner la Centrafrique ne peut pas être un long fleuve tranquille, le Chef de l’Etat prend la mesure de la lourde tâche qui lui incombe et ne veut pas trahir la confiance de ses compatriotes.
Pour lui, sa mission qui est celle de conduire aux destinées des Centrafricains apparaît comme un sacerdoce. C’est ainsi qu’aussitôt au sommet du pouvoir de l’Etat, le Président Touadera s’est attaqué aux grands chantiers de la reconstruction sur les ruines de ces multiples crises.
Mais cela ne pourrait se réaliser sans l’apport des partenaires extérieurs. C’est dans cette optique sous son impulsion son gouvernement a organisé une table-ronde des bailleurs de fonds à Bruxelles en 2018 sur le plan ambitieux appelé, RCPCA autrement dit Plan de Relèvement et la Consolidation de la Paix en Centrafrique.
La réussite de cette important rencontre qui a permis d’avoir les yeux du monde braqués sur la République centrafricaine s’est matérialisée par les aides financières des différents partenaires à l’endroit de la République centrafricaine.
Aussitôt le gouvernement de retour, a mis en œuvre ses projets jugés par certains analystes comme les travaux d’Hercule. Conscient que le développement commence par la construction des routes, le gouvernement a axé en première ligne ses projets sur la réhabilitation des infrastructures routières dans tout le pays, le bitumage de plusieurs artères de la capitale centrafricaine.
C’était pour le Président une occasion de réaliser son projet de société pour lequel le peuple centrafricain l’a massivement élu. Il a mis l’accent aussi sur la construction des infrastructures sociales de base entre autres la construction des écoles dans certaines préfectures de la capitale où la crise a contribué à leurs destructions. En tant que Enseignant de formation, le Président veut prendre à bras-le-corps la question de l’éducation qui est un facteur important pour le progrès d’une nation.
Contrairement à ses prédécesseurs, le Président Touadera s’est illustré comme un visionnaire en mettant en pratique l’adage selon lequel, « Gouverner c’est prévoir ». C’est ainsi que pour mettre fin à certaines évacuations sanitaires qui coûtent extrêmement chères à l’Etat centrafricain, le Président Touadera a décidé de créer dans les Centres Hospitaliers Universitaires de la capitale centrafricaine, des centres de références tels que ceux d’imageries, d’hémodialyses et des scanners.
Enfin le Président Touadera s’est appesanti sur la question de la sécurité en restaurant l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire centrafricain. Pour réussir ce pari, le Chef de l’Etat a procédé à la reconstruction de l’armée nationale grâce à l’appui de certains partenaires extérieurs. Aujourd’hui, grâce ce travail de Titan abattu par le Président Touadera, les Centrafricains ont commencé à respirer de nouvel air. Assurément l’espoir est permis avec le Président Touadera.
@Hervé BINAH,
