Bangui, le 02 avril 21
L’offensive des FACA et leurs alliées russe et rwandaise, est saluée par le peuple centrafricain dont on estime déjà à plus de 80% du territoire national récupérés. Avec cette conquête, les FACA et leurs alliées doivent s’assurer de leurs arrières bases, vissant à maintenir une présence à un lieu, avant de poursuivre la bataille vers les frontières qui sont encore menacées par les forces nuisibles.
Avec ce qui s’est passé à M’brès avec l’assassinat de deux personnes par des peulhs armés « mbararas » qui s’alignent derrière les terroristes de la CPC, on comprend que ces criminels font leur retour dans la localité après le départ des FACA qui n’y maintiennent pas la présence de leurs frères d’arme sur place.
A Batangafo, selon les informations qui nous sont envoyées par notre Correspondant, ces mêmes mbararas du type « toro-boro » venus du Tchad voisin ont violé sauvagement une fille âgée d’une vingtaine d’année, lors de son retour du champ. L’on se souviendra que le 12 mars dernier, le Conseil de sécurité de l’ONU a siégé pour évaluer le mandat de la Minusca en vue d’ajuster l’effectif des casques bleus sur le terrain. Pour votre gouverne, 14 pays ont voté et que c’est la Russie qui s’est abstenue, c’est pour dire que cet effectif voulu ne changera à rien sur le terrain et que, seules les FACA et leurs alliées qui peuvent restaurer la sécurité dans le pays.
Bangui reste dans son dynamique de lutter contre les groupes armés, membres de la CPC. Il n’y est plus question de négocier avec qui que ce soit. N’eût été l’embargo imposé sur les armes à destination des FACA, aucune portion du pays ne serait occupée actuellement par les terroristes venus de tout bord.
Mais avec le peu dont ils disposent, en complément des apports logistiques de leurs alliées russe et rwandaise, la lutte se mène avec succès contre ces criminels. C’est dit que les doutes sur l’efficacité de la Minusca apparaissent de plus en plus évidents. L’experte indépendante de l’ONU, Mme Marie-Thérèse Keita Bocoum l’avait si bien mentionné que la Russie et le Rwanda apportent énormément des soutiens pour le rétablissement de la paix dans le pays.
Et le Président Touadéra fraichement investi pour son second mandat, a eu à indiquer qu’il continue de mener la lutte contre les groupes armés à une « fin victorieuse ». Bangui n’est pas prêt à négocier avec les sanguinaires. Au contraire, les groupes armés doivent être vaincus militairement et leurs chefs doivent être arrêtés, jugés et condamnés à perpétuité.
@Hervé BINAH,
