Bangui, le 27 aout 21
Suite aux multiples crises militaro-politiques imposées par l’occident à la RCA, le Conseil de Sécurité constitué en majeure partie d’ailleurs de ces pays occidentaux a trouvé du prétexte pour mettre le pays sous sanction, interdisant l’acquisition des armes (Embargo). Pour le moment avec l’appui inconditionnel des alliés Russes et Rwandais, les FACA sont désormais bien formées et capables à défendre l’intégrité territoriale. Mais les forces nationales sont toujours bloquées à cause de cet embargo. De manière unanime, les Centrafricains en général réclament entre autres le retrait des casques bleus de la MINUSCA qui ne sont toujours pas à la hauteur de protéger le peuple Centrafricain.
Selon certaines informations reçues, le peuple Centrafricain a désormais confiance en son armée. Mais les forces nationales ne sont toujours pas libres dans l’exercice de leur mission de protection.
C’est pourquoi, dans nos enquêtes nous nous sommes rendues compte que le peuple Centrafricain réclame la levée sans condition de l’embargo qui selon lui, ne sert plus à rien, d’ailleurs c’est un blocus pour le pays.
Selon un observateur avéré de la vie politique Centrafricaine : « Il y avait aucune raison valable pour que le Conseil de Sécurité des Nations-Unies puissent prolonger cet embargo d’un an sur la RCA. Aujourd’hui, le calme règne sur presque toute l’étendue du territoire et le gouvernement a repris contrôle de plus de 80% du territoire. Les FACA, les gendarmes et les policiers sont déjà déployés à l’intérieur de tout le pays. A qui profite le renouvellement de cet embargo ? ».
Le point de vu émis par ce Centrafricain nous pousse à élargir notre champ de réflexion et nous a permis de prendre attache à un expert en sécurité qui dans le passé a occupé des hautes responsabilités au sein de l’Union Européenne, pour lui : « avec le renouvellement de cet embargo, c’est une manière très simple de prendre le peuple Centrafricain en otage. Aujourd’hui, avec le renouvellement de cet embargo, ce sont les groupes armés qui sont bénéficiaires car, ils savent que les FACA manquent des moyens suffisants pour les affronter. C’est pourquoi ces criminels continuent d’opérer clandestinement. Et je serai obligé d’avouer que cet embargo serait profitable d’une manière ou d’une autre à certains pays membres du Conseil de Sécurité», a-t-il conclu.
Tout compte fait, autant que cet embargo restera sur les armes en destination de la RCA, la crise Centrafricaine risquerait de toujours perdurer. Et c’est le peuple qui restera toujours victime. «Le départ de la MINUSCA reste l’unique option pour la paix reviennent de manière définitive en RCA, car c’est souvent à base des rapports accablants de la MINUSCA que l’embargo est renouvelé», précise un enseignant de l’Université.
