Bangui, le 04 octobre 21
Le peuple Centrafricain demande depuis un certain temps à certains partenaires de changer leur politique envers la RCA. Rien de plus, surtout après soixante ans de partenariat, c’est l’échec total. Et il est temps que d’autres partenaires nouent un vrai partenariat avec la RCA pour qu’elle tende effectivement vers son émergence et sa stabilité. Comme les Pères de l’indépendance l’ont fait, comme le rwandais Paul Kagamé l’a fait lorsqu’il a décidé de prendre le destin de son pays sur ses frêles épaules, c’est ce que le président Touadéra est en train de faire pour sauver son peuple.
Pour mener ce combat à bon port, tous les Centrafricains doivent s’unir et une bonne fois pour toute et la France n’aura pas le temps de tous nous anéantir…ceux qui ont encore peur doivent s’activer, c’est maintenant ou jamais. Quand la décision est ainsi ferme, les soutiens aussi suivent la même ligne ferme.
Tous les Centrafricains sont exacerbés de la mauvaise politique française qui mine le pays avec les guerres et l’instabilité qui ne disent pas leur nom. C’est la souveraineté de la RCA qui commence actuellement avec la détermination de ses autorités et progressivement, d’autres pays africains emboitent le pas, à l’exemple du Mali, la Guinée-Conakry et bien d’autres qui s’ajoutent dans le lot.
A vrai dire, la main mise française dans la gestion des affaires internes de la RCA doit cesser. « Si nous ne voulons pas vivre et mourir comme des bêtes de somme, il est grand temps de changer de chapitre et que les engagements pris ne bougent pas d’un iota », A témoigné une habitante contacté depuis Ndele et qui a souligné par voie téléphonique que la France voit aux Centrafricains des novices politiques mais un danger pour ses intérêts s’ils tissent des relations avec d’autres puissances comme la Russie, la Chine, le Rwanda, l’Angola…
Le peuple Centrafricain accorde une totale confiance à ses autorités. Les coups bas de cette France en RCA ont trop duré et prospéré. Les filles et fils de Boganda ont trop souffert de ce vampirisme, de la prédation et de la supercherie de cette France qui veut coûte que coûte s’accrocher à son dessein sanguinaire en Centrafrique. La conscience centrafricaine est en marche et nul ne doit douter de la bravoure des autorités du pays qui font face aux échéances d’ingérence des pays extérieurs dans les affaires internes du pays.
@Pierre DALINGOMBE,
