Centrafrique : Le pays est en phase de tomber dans une crise alimentaire

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Bangui, le 10 juil. 21

La situation sécuritaire malgré une nette amélioration sur toute l’étendue du territoire national est de nos jours en phase de plonger le pays dans une crise alimentaire chronique.

Même si dans certaines circonstances on n’a coutume de dire que gouverner c’est prévoir, il doit de nos jours se focaliser sur la crise alimentaire qui se pointe à l’horizon suite à la présence des hommes armés qui ont pris les forêts centrafricaines en otage.

Depuis le déclenchement de la crise en décembre 2012 avec la formation de la coalition Séléka au nord du Centrafrique, le pays de Barthélémy Boganda a perdu tout son éclat de bien-être au point où manger devient un verbe difficile à conjuguer par le Centrafricain moyen.

Pourtant, lorsque le président Faustin Archange prend le pouvoir dans un pays totalement à terre, il amorce des réformes sur tous les secteurs afin de donner et de reconquérir son temps de gloire où les Centrafricains pouvaient manger au moins trois fois par jour ce, malgré le salaire des catéchétiques des fonctionnaires.

Ils étaient nombreux qui ont apprécié cette politique menée par le mathématicien centrafricain qui a trouvé une équation à plusieurs inconnues. Les choses allaient si bien jusqu’au moment où la course pour la présidentielle est venue remettre les pendules à son point de départ.

Bozizé est-il la crise alimentaire qui se pointe à l’horizon ?

Pour banale et injurieuse que peut paraître une telle question, elle interroge de  nos jours la conscience de tous les hommes de bonne foi qui veulent objectivement le bien-être des paisibles populations.

Lorsque François Bozizé rentre dans son pays après plusieurs années d’exil, les Centrafricains ont salué ce retour car, son départ faisait suite à un coup d’Etat orchestré par Michel Djotodia avec la complicité de certaines puissances occidentales et les pays voisins qui sont jaloux des ressources naturelles de ce pays.

Comme le diable a installé son royaume en Centrafrique, le parti à la couleur orange va une fois de plus tomber dans un piège en investissant son idole François Bozizé oubliant ou du moins faisant semblant d’oublier que leur candidat est frappé par des sanctions onusiennes et par conséquent, ne pouvait pas jouer le rôle qui était la reconquête du pouvoir.

Malheur sur malheur, le dépôt de la candidature du candidat du NKN est devenu un cauchemar pour les paisibles populations. Des accidents mortels des conducteurs des taxi-motos au massacre des populations avec la Coalition des Patriotes pour le Changement, le pays paie ses erreurs de nos jours.

On peut le voir dans la femme qui ne peut plus aller à la brousse car, elle est occupée par l’entretien des orphelins abandonnés à leur triste sort sans avoir quelque chose sous la dent car, maman ne peut plus sortir plus loin sans être violée par les ennemis de la paix ; cela est plus grave quand on constate que les éleveurs ne peuvent plus paître leurs troupeaux dans toute quiétude sans qu’ils ne soient volés par les braqueurs nés ; que dire de cette agriculteur qui ne peut plus avoir son manioc principal, aliment du pays. A qui la faute ?

Le pouvoir pour le pouvoir est la cause principale de la misère du peuple centrafricain de nos jours, car le politique centrafricain pour en conquérir a trouvé bon de valoriser le transfert des mercenaires criminels qui ne font que supplicier les paisibles populations sans défense.

@JACKO, 

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