Centrafrique : Doit-on faire confiance aux anciens Premiers ministres candidats au perchoir de l’Assemblée Nationale ?

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Bangui, le 01 mai 21

Ce n’est un secret pour personne ni un secret des dieux. La vieille classe politique a lamentablement échoué et la place revient de nos jours aux jeunes émergeants qui font la fierté de la population.

Le monde évolue et les mentalités doivent changer. Or, en Centrafrique on s’accroche même quand on a lamentablement échoué. La 6e législature doit quitter définitivement les choses ce dimanche 2 mai 2021 pour laisser place à  la session inaugurale de la 7e législature qui sera riche en couleur puisque formée des intellectuels et épurée des bandits qui étaient des membres des groupes armés et des criminels économiques. C’est la première fois dans l’histoire du Parlement centrafricain devoir siéger en son sein et de plusieurs anciens membres du gouvernement et certains qui sont encore en fonction.

Du moins que l’on puisse dire c’est que les Centrafricains n’aiment pas leur pays et c’est l’origine des différentes crises militaro-politiques et des rébellions : « Le mal des Centrafricains qu’ils ne veulent pas se dire les vérités en face. Tous les candidats anciens Premiers qui vont siéger à cette 7e législature ont un passé commun : tribalisme, régionalisme, népotisme, corruption, détournements des deniers publics, bref un passé déshonorant.  Mais pourquoi veulent-ils encore venir au perchoir de cette deuxième institution républicaine alors qu’ils sont la cause de l’échec du décollage de ce pays. Certains ont été cités nommément par la justice d’être de mèche avec la Coalition des Patriotes pour le Changement de François Bozizé. Certains sont des punaises même au sein de leur parti politique. Comment alors les élus de la nation vont trahir leur électorat en votant pour ces vieux politiques qui ne peuvent plus apporter un plus dans ce pays ? En tous cas le destin de ce pays est entre les mains des élus dignes de ce nom et non à ceux qui ont été coptés pour voter au nom des billets de la BEAC alors qu’ils savent pertinemment que tous les candidats anciens Premier ministre ne sont que des ennemis de cette nation », a affirmé un observateur de la scène politique centrafricaine.

En réalité si le monde évolue et que les mentalités doivent aussi changer en Centrafrique, il est temps de donner la chance à la jeune génération politique composée des hommes intègres comme Thierry Kamach du parti MOUNI, d’Henri-Marie Dondra du MCU Evariste Ngamana candidat indépendant, Sosthène Dengbè Indépendant/MCU qui ont fait leur preuve dans la gestion des affaires publiques surtout durant le premier quinquennat du président Faustin Archange Touadéra.

On doit savoir quitter les choses à temps au lieu de sortir par la petite porte comme est le cas de nos jours du général d’opérette François Bozizé qui est devenu un SDF à cause de ses multiples tentatives de coup d’Etat.

Les Centrafricains traitres répondront au tribunal de l’histoire de ce pays si continuent d’appliquer la politique du koudoufarisme  doctrine qui qui consiste à corrompre les élus « misérables » par des billets de la BEAC. Les promesses faites par Abdou Karim Méckassoua pour être élu comme PAN ne peut-elle pas servir d’exemple aux futurs corrompus ? Certes certains faux prophètes viendront parler au nom du président Touadéra alors qu’ils ne promettront que la misère et la désolation. Que le patriotisme anime les élus de la 7e législature.

Affaire à suivre…

@JUSTE LEGRO,,

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