CENTRAFRIQUE : LE MÉDECIN GYNECOLOGUE SYLVESTRE BALIGROS VICTIME DE SES TURPITUDES ET PLACE SOUS MANDAT DE DÉPÔT

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Bangui, le 10 aout 21

La valeur d’un homme se mesure par sa capacité de gérer son libido. Cependant le cas du médecin Gynécologue Sylvestre BALIGROS  dépasse tout entendement humain. Même sur le plan judiciaire il est poursuivi pour escroquerie, cela ne demeure pas moins vrai que tout par du sexe considéré comme élément catalyseur de sa descente sur NGarabga avec sa dulcinée  Manuela SEZON placée sous les mêmes conditions à la maison d’arrêt de Bimbo en attend le verdict du 19 août prochain.

Que diront ses collègues inscrits sur le tableau de l’ordre des médecins centrafricains ? Trahison ou simple soif sexuelle ? Dans une plainte adressée au parquet de Bangui,  le plaignant  M. Aristide Martial GOMO Roméo a  rencontré en 2010, la nommée  Manuela SEZON avec laquelle, il a vécu maritalement sous le même toit jusqu’au 06 avril 2019 où la vérité sera dévoilée au grand jour. D’ailleurs ne dit-on pas que 99 jours pour le voleur et un seul pour le propriétaire.

Dans ses dires, le plaignant affirme avoir rempli toutes ses tâches avec au passage payé la pré-dote à ses beaux-parents sans toutefois oublier qu’il prenait en sa charge les études de cette jeune fille qu’il espérait faire long feu. Mais dans ce monde, quand le sexe parle, la raison se tait. Le diable va donc envahir sa conscience jusqu’au moment où le couple a eu besoin d’avoir une progéniture. Mais pour combien de temps ?

C’est ainsi que Manuela SEZON va  induire son amant à l’erreur en prenant attache avec le Cabinet du Docteur Sylvestre BALIGROS qui est un gynécologue et son ancien amant, pour un suivi médical en 2014 ce qui donnera d’ailleurs naissance à leur premier fils le 2 avril 2015. Cependant, les complications survenues lors de cet accouchement par césarienne avaient été facturées par ce docteur à hauteur de 180.000 FCFA, montant réglé en espèce par le plaignant qui voulait à tout prix sauver la vie de sa femme.

Dans cette plainte déposée au Parquet de Bangui, M. Martial GOMO affirmé avoir reçu les consignes du docteur gynécologue de faire une implantation des pilules pour une durée minimum de deux ans pour éviter toute autre grossesse dont les conséquences pourraient être fatales prétextant que l’intervention qui a suivi la naissance de l’enfant ont causé des dégâts à l’intérieur de l’appareil génital.

Mais comme dans le jargon familial, il n’y a pas un sans deux, en 2017, le couple va  une fois de plus décider d’avoir un second enfant pour multiplier la terre et la soumettre. L’expérience du même docteur sera une fois de plus sollicitée et le traitement prescrit sera à hauteur de 400.000 FCFA véritable fortune. Les complications seront encore enregistrées lors de l’accouchement du deuxième enfant avec des dépenses de 90.000 FCFA : « Durant toute la période d’allaitement du second enfant qui n’est pourtant pas mon enfant, le nouveau-né n’a consommé que du lait NIDO et je  payais une boîte à 3500 FCFA tous les deux jours. J’ai fait cela en présence de tous les parents car, je suis un homme responsable qui ne peut pas admettre la misère de sa famille », a affirmé le plaignant.

Deux ans après, il va découvrir que le docteur  a changé de relation : du professionnalisme au sentimentalisme sexuel ce qui a conduit à une séparation du couple le 6 avril 2019. Et aujourd’hui,   Manuela SEZON vit ensemble avec M. Baligros sous un même toit « Durant tout ce temps, je croyais toujours que Manuela était ma femme alors qu’elle m’utilisait pour résoudre ses problèmes. Elle multipliait des dépenses surtout sur le plan sanitaire avec des ordonnances données par son docteur. J’assumais en bon père toutes ces charges jusqu’au moment où lors d’une rencontre avec ses parents, elle va avouer que je ne suis pas le père géniteur du second enfant. La colère n’ayant pas de limite, j’ai saisi le Parquet de Bangui pour que justice soit faite. Et j’ai confiance à la justice de mon pays », a-t-il confirmé.

Le Procureur de la République voulant redonner confiance à la population et surtout faire respecter les consignes édictées par le  Président de la République en sa qualité de premier magistrat lors de la rentrée judiciaire   a rappelé au juge du siège, la rupture et la nécessité de dire le droit rien que le droit sans complaisance: « Nous avons un devoir noble de rétablir la confiance entre le corps judiciaire et la population. C’est pourquoi, avec l’accord de votre siège, je vous prie de placer sous mandat de dépôt ces deux mis en cause afin que cela serve de leçons aux autres. Le temps de la rupture a sonné et les bavures judiciaires ne sont plus acceptées comme l’a si bien signifié le Ministre de la Justice en Assemblée ordinaire ».

Le Conseil du plaignant, Me Macaire Lapelou dans une interview accordée à la presse après ce verdict du président du Tribunal de placer les deux accusés sous mandat de dépôt en attendant la suite du 19 août 2021 a affirmé que la justice a fait un pas: « Nous sommes dans une posture de responsabilité. Nul n’est au-dessus de la loi. Les médecins doivent respecter leur serment pris devant Dieu et devant les hommes. C’est pourquoi, c’est un procès pédagogique en ce sens qu’il doit servir de leçons aux autres médecins et aux patients. La justice centrafricaine n’est plus ce que l’on croyait. La lutte contre l’impunité est le mot d’ordre de tous les acteurs judiciaires »

En réalité cette décision judiciaire survient au lendemain de la rentrée judiciaire et où les consignes strictes ont été données par le Président de la République et relayées par le Ministre d’Etat en charge de la Justice qui a menacé sanctionner les acteurs judiciaires. Nul ne peut aujourd’hui comprendre le sens accordé au sexe principalement pour celui qui a juré devant Dieu et devant les hommes ?

@Jacques KOSSINGOU,

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