Centrafrique : Le gouvernement doit doubler de vigilance vis-à-vis de la CPC durant cette période électorale

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Bangui, le 03 mars 21

N’a-t-on pas coutume de dire que « Qui a bu, boira » ? L’histoire récente de la République centrafricaine prouve à suffisance que le mois de mars qui pourtant est le chiffre TROIS que les Saintes Ecritures considèrent comme sacré, est toujours pour ce pays, la source des malheurs. Et pour preuve ?

Lorsque le général d’opérette François Bozizé décide de renverser son parrain politique Felix Patassé, un démocratiquement élu par un peuple souverain, ce dernier comme Satan qui connaît bien la Bible, va s’appuyer sur le troisième mois qui est celui de mars pour marcher sur Bangui en mars 2003.

Et comme il fallait lui rendre la monnaie de singe, le chef de la nébuleuse rébellion de la Séléka, de M. Michel Djotodia, créée en décembre 2012 dans la partie septentrionale, qui connaît le Coran et la Bible va aussi considérer le même mois de mars comme celui indiqué pour renverser François Bozizé en mars 2013.

Dans un pays où les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets, il ne faut pas négliger l’histoire surtout lorsqu’elle est écrite en rouge. Pour preuve en pleine journée d’hier, le 2 mars 2021, la patrouille des FACA est tombée dans une embuscade tendue par les éléments de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) de François Bozizé à quelques kilomètres de l’aéroport international M’Poko.

Selon une source digne de foi, ces rebelles ont un plan machiavélique en exécution à partir de ce jour le 3 mars jusqu’à la veille des législatives du 14 mars prochain : « Le retrait tactique de la CPC des combats depuis une bonne période, n’est pas le fruit du hasard. Conscients qu’ils ne peuvent plus prendre le pouvoir par les armes, ces criminels veulent perturber le second tour des législatives dans certaines zones et des partielles dans d’autres. Il faut donc que le gouvernement et les partenaires russe et rwandais, la Minusca, doivent doubler de vigilance pour corriger les erreurs du 27 décembre dernier. C’est une priorité pour nous et cela fera valoir notre jeune démocratie dans le concert des grandes nations », a proposé une source politique.

Un rebelle n’est pas un enfant de chœur ni un ange qui joue à la bille avec les enfants. Il faut toujours la prudence avec ces ennemis de la paix qui ne cherchent qu’à retarder le développement de Centrafrique. Le temps est à la guerre, mais pour réussir un combat, il faut attaquer. L’oracle a parlé.

@Jacques KOSSINGOU, 

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