Bangui, le 10 juillet 18
La cérémonie de présentation de cet important document, s’est déroulée hier lundi 09 Juillet 2018, dans la salle de conférence de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC). Rappelons que cet événement a été présidé par M. Henri Marie DONDRA Ministre des Finances et du Budget.
A ses côtés on notait la présence de M. Félix MOLOUA Ministre de l’Economie du Plan et de la Coopération Internationale, le Président du Conseil Economique et Social M. Alfred POLOKO, le Représentant/Résident du Fonds Monétaire International (FMI) en Centrafrique M. BENON, le DG de la BEAC M. Ali CHAIBOU et Ceux des établissements Bancaires de la place CBCA, ECOBANK, BICIC, SOFIA-CREDIT, BPMC, CREDIT-MUTUEL de Centrafrique….
Plusieurs invités entre autres M. Robert NGOKI Président du Patronat Centrafricain, le DG des Impôts M. RAMADAN, et son Collègue des Douane et Droits Indirects Fréderic Théodore INAMO. Trois discours ont marqué la cérémonie d’ouverture desdits travaux.
Le moins que l’on puisse dire, selon le résumé qui a été dressé d’une manière souple par M. BENON Représentant/Résident du FMI en RCA à l’issue de cette rencontre est que ledit « document a mis en exergue les perspectives régionales de l’Afrique Subsaharienne, dans le domaine de la mobilisation des recettes fiscales. Les principales conclusions a-t-il souligné est qu’il y’a une reprise timide de la croissance de l’ordre de (2-3%) après le choc subi par les pays exportateurs de produit de base. Il y’a ensuite un accroissement de la vulnérabilité à la dette (35% en 2013 et 55% en 2017. Les orientations pour assurer la stabilité macroéconomiques est de faire en sorte que les efforts soient consentis dans le cadre de la mobilisation des recettes afin de réduire la vulnérabilité a la dette en vue de dégager de l’espace budgétaire et promouvoir l’investissement privé pour une croissance durable »a-t-il-lâché. Il faudrait préciser que le malheur de l’Afrique Subsaharienne n’en reste pas le moindre, car le présent rapport a révélé qu’elle est la région du monde avec le plus faible ratio de recettes.
D’après ledit dossier, la mobilisation des recettes a usuellement progressé en Afrique subsaharienne malgré la variabilité des cours des produits de base. Si la mobilisation des recettes s’est améliorée dans d’autres pays, des disparités persistent dans les résultats obtenus. La Mobilisation des recettes s’avère particulièrement difficile dans les Etats fragiles, l’efficience de la TVA varie aussi considérablement entre les pays.
La productivité de divers impôts et taxes et les droits d’accise sont relativement faible en Afrique subsaharienne. Il en est de même en ce qui concerne les écarts fiscaux qui varient fortement entre les pays.
Par conséquent, le FMI exhorte les pays de la zone subsaharienne à bâtir les fondations qui permettront une meilleure mobilisation des recettes fiscales et créer les conditions pour la faire durer entre autres par la stabilité, des stratégies de recouvrement des recettes à moyen terme et le développement des capacités et l’apprentissage par les pairs.
Jacques KOSSINGOU,