Bangui, le 07 décembre 20
En Centrafrique, on a toujours eu l’impression que le meilleur vient du pays de l’oncle Sam ou des génies de la sous-région. Cette thèse longtemps défendue par ceux qui diabolisent le pays de Boganda est en train de faire ses adieux depuis la prise de pouvoir par le président Touadéra qui placé à la place qu’il faut, les hommes doués d’expérience.
Il y dans un passé récent, le BARC ne reflétait que l’image du pouvoir en place marqué par les détournements et de l’incompétence chronique. Cependant en voulant donner une recette de développement dans une vision de la rupture, le président Touadéra a tendu la main à tous ses compatriotes, car, ce ne sont pas des hommes qui manquent pour sortir un pays de la misère. Le problème se trouve souvent au niveau des compétences.
C’est dans ce contexte que le président a axé sa politique sur les secteurs clés du pays dont le transport en fait partie. Le choix de M. Sani YALO devrait donc être une solution pour relever le BARC et donner espoir aux transporteurs ainsi qu’aux voyageurs de toute direction. La compétence étant au centre de l’action du régime en place, ce digne fils du pays a opéré des reformes satisfaisantes au sein de cette institution de transport dont l’inauguration du bâtiment réhabilité par le chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra n’est qu’une histoire qui en témoigne de la volonté de reconstruire ce pays.
On sait selon M. Sani YALO, le BARC qui est un outil de désenclavement de la République Centrafricaine a pour mission :
-de procéder à affrètement des véhicules de transport routier et des marchandises en qualité de commissionnaire en transport ;
– à l’enregistrement des offres et demandes des transports routiers et des marchandises en vue de leur publication pour l’information des opérateurs ;
– à l’application des accords bilatéraux et multilatéraux de transports routiers internationaux et sous régionaux ;
– à la gestion des gares routiers, la collecte et le traitement statistique des transports routiers
– à l’exploitation des transports postaux et des services de messagerie.
Notons que progressivement avec cette nouvelle vision, on n’est pas loin de la matérialisation de la politique de « Rupture », prônée par le Chef de l’Etat : « La vision du PCA Sani YALO est un exemple à imiter dans ce pays. On a toujours l’impression de croire tout ce qui vient de l’extérieur est or. Malheureusement, tout ce qui brille n’est pas or même si l’or brille. Le travail est de fond et est encourageante, avec une équipe dynamique c’est qui a valu les distinctions honorifique à titre de reconnaissance par le président Touadéra », a témoigné un personnel du BARC.
Le pays ne peut pas se construire sur le cendre mouvant, mais sur des réalisations infrastructurelles qui font la beauté d’une nation. Ce, M. Sani YALO l’a si bien compris en donnant à cette institution de transport un cadre décent de travail.
@JUAREZ,
