Centrafrique : La victoire de la démocratie sur les forces du mal s’est concrétisée avec l’élection du PAN

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Bangui, le 06 mai 21

Depuis le déclenchement des opérations électorales en novembre 2020 dans la capitale centrafricaine, les mauvaises ne prévoyaient pas un avenir certain en République centrafricaine tant l’opposition dite démocratique nageait à contre-courant de la politique du gouvernement et de ses institutions. Aujourd’hui la volonté du peuple a été respectée avec l’élection du président de l’Assemblée Nationale.

Qui pouvait imaginer que les Centrafricains allaient prendre conscience de leur avenir et surtout de la protection du patrimoine commun qu’est la République ? Le message du chef de l’Etat a été pris en compte par les filles et fils de ce pays.

Lorsque l’Autorité Nationale des Elections (ANE) publie le calendrier du chronogramme du processus électoral qui devrait aboutir à l’élection du Locataire du Palais de la Renaissance et des Représentants des populations à la maison du peuple. L’opposition va opter pour une transition politique afin de bénéficier des postes au gouvernement et mieux battre campagne.

Cette position n’était pas la bienvenue au gouvernement qui tenait à respecter les délais constitutionnels car, dit-on aimer son pays, c’est aussi respecter sa constitution. Les institutions en charge de l’organisation des élections ont prouvé leur maturité en vibrant au rythme de la volonté du peuple.

Le plus dur commence lorsque la Cour constitutionnelle décide de balayer les candidats ayant la moralité douteuse. Cette décision juridique va compliquer les choses avec l’invalidation de la candidature du président du KNK François Bozizé pour la course à la présidence.

Cet ancien chef d’Etat et Général, a préféré supplicier ses populations et asphyxier l’économie du pays en créant une autre rébellion formée par les ennemis de la nation et des mercenaires tchadiens, soudanais, nigérien : Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) pour déstabiliser les institutions du pays et reconquérir le pouvoir par les armes.

Malheureusement pour lui, le président Faustin Archange Touadéra qui fut son ancien Premier ministre, conscient du fait que son parrain politique est un éternel assoiffé du pouvoir et un habitué des coups d’Etat, avait trouvé une équation mathématique pour stopper ses assauts et donner une recette de paix et d’apaisement à sa population.

La main tendue à la Russie et au Rwanda va donner des bons fruits. Bozizé voulant mettre le feu dans le pays n’a pas compris que la paix voulue par Faustin Archange Touadéra était un recul pour mieux préparer la guerre avec la formation des FACA et leur équipement en matériel de guerre : « Bozizé a une mémoire courte. Il croyait que le Centrafrique est encore ce pays qu’il avait laissé entre les mains des ennemis et où il pouvait faire un coup d’Etat et prendre le pouvoir par les armes. Or, la présence des forces alliées qui sont aux côtés des FACA ne pouvaient plus laisser ce désordre et toujours faire parler ce pays qu’en matière de coup d’Etat. Voilà ce qui justifie de nos jours, la colère des mercenaires qui ont tout perdu », a témoigné une source politique.

Le silence est parlant en Centrafrique. Car, si pour les occidentaux le chien aboie et la caravane passe, les Centrafricains préfèrent œuvrer dans le silence. Le peuple a rejeté la prise de pouvoir par les armes pour faire triompher les acquis de la démocratie.

Les élections constituent un moment fort dans un pays démocratique. Dans certains pays du monde, les conflits postélectoraux ont toujours été la source de plusieurs maux. Les Centrafricains conscients de cette situation désastreuse, ont décidé de valoriser la démocratie car, depuis le Forum de Bangui en passant par la Constitution du 30 mars 2016, les Centrafricains ont clairement exprimé leur volonté qui consiste de mettre un terme à une longue période d’impunité.

Il s’agit dans ce cas, mettre en compte les acquis de la démocratie qui passent par les urnes. La volonté du peuple centrafricain a été respectée avec l’élection démocratique du Président de l’Assemblée Nationale Simplice Mathieu Sarandji par les élus du peuple qui siègent déjà dans cette maison du peuple.

Cette capacité de résilience du peuple centrafricain doit être pérennisée pour permettre aux  populations du nord au sud et de l’est à l’ouest de vaquer librement à leurs occupations quotidiennes sans condition.

@JLG, 

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