Centrafrique : La situation sécuritaire encore volatile dans certaines régions

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Bangui, le 28 mai 21

Depuis le déclenchement de la crise militaro-politique dans la partie septentrionale en décembre 2012 avec la création de la coalition Séléka en majorité formée des sujets musulmans qui ont poussé le président François Bozizé à sortir par la petite porte et surtout la riposte des mouvements d’autodéfense encore appelés Anti-Balaka en 2014, la situation sécuritaire est devenue chaotique sur toute l’étendue du territoire nationale. Le comble est développé depuis décembre 2020 avec la  création de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) de François Bozizé.

Malheurs sur malheurs, le peuple centrafricain est depuis son indépendance sur une mauvaise pente de son histoire. Tout se passe comme si le diable avait  créé un lit taraudé sur le sol centrafricain. Aujourd’hui, malgré l’effort du régime de Bangui, certaines provinces du pays sont encore exposées à la rage des groupes armés dont certains sont signataires de l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation (APPR-RCA).

La ville de Bozoum est une illustration de cette barbarie humaine qui banalise la dignité humaine et viole lamentablement les droits de l’homme : « Notre pays sort de loin. Cependant, il est vendu à bas prix aux groupes armés et singulièrement aux mercenaires criminels venus dans ce pays s’enrichir sur le dos du contribuable centrafricain. Comme les Centrafricains manquent de patriotisme, ils ont préféré transféré les criminels qui se trouvaient au Darfour et ceux qui s’opposaient au régime dictatorial du Maréchal tchadien Idriss Deby Itno. Voilà pourquoi, le pays est devenu un trou des apatrides peulhs criminels venus de partout dans le monde », a témoigné une source politique.

Le président  Faustin Archange Touadéra dans son dernier message à la nation, a rassuré la paix et la quiétude sur toute l’étendue du territoire centrafricain avec pour souhait qu’à la fin de ce second mandat, la neutralisation de tous les groupes armés soit effective ce qui pourra favoriser l’éclosion économique dans le pays. Toutes les recettes sont bonnes pour compenser et réduire les ennemis au silence, à la passivité et torture le coup à la liberté d’expression. Le Centrafrique est le carrefour de tous ses maux qui peuvent banaliser la dignité humaine pour manque de préparation à la gestion des affaires communes. Les conséquences se résument en une pauvreté dont le pays ne parvient d’en sortir à cause de la politique politicienne du pouvoir une autre gangrène où l’argent et le pouvoir sont confisqués par une minorité sans conscience nationale au détriment de la masse qui est dans l’impossibilité de s’en procurer l’eau potable et de la nivaquine.

On ne sent pas le dialogue, il n’y a pas de transparence dans la gestion des biens publics, des sociétés paraétatiques. On n’entend le langage du bois : on dit des bonnes choses, on proclame le souci du bien commun, on affirme des grands et beaux principes, mais au finish c’est de la duplicité sans pareil.

Les armes sont remises aux jeunes en lieu et place de la création des emplois qui peuvent réduire la misère dans un pays. Le président Touadéra a tendu la main aux pays amis qui militent pour la lutte contre le grand terrorisme dans le monde. Malheureusement, les hommes malintentionnés nagent à contre-courant des aspirations d’un peuple souverain et ce sont eux qui soutiennent les éléments de la CPC. Cependant, quel que soit la durée de leur politique déstabilisatrice, ils seront rattrapés par le tribunal de l’histoire.

@JLG, 

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