CENTRAFRIQUE : LA POPULATION DE KOUANGO A COUTEAUX TIRES AVEC LE SOUS-PREFET ADAMAOU MAHAMAT

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Bangui, le 23 mai 23

Au moment où une lutte acharnée est engagée contre les éléments de la CPC, un groupe terroriste qui regroupe plusieurs mouvements armés, certaine personne continue de faire la pluie et le beau temps comme bon leur semble. C’est l’exemple du sous-préfet de Kouango, un certain Adamou Mahamat, l’un des bras droit d’Ali Darass qui continue de sévir dans la ville de Kouango, une localité qui échapperait au contrôle des autorités de Bangui.

Selon les informations recueillies auprès de la population, le sous-préfet de Kouango n’est plus en odeur de sainteté avec les habitants de cette ville et son départ est même exigé. En occupant ce poste depuis cinq ans, il use de son appartenance avec l’UPC d’Ali Darass pour terroriser la population. Avant que les rebelles de la CPC soient chassés de la localité par les FACA et leurs alliés russes, ce dernier utiliserait ces rebelles pour asseoir son influence, son autorité dans la localité. Il mène des opérations lugubres dans les communes d’Azéngué-Mindou, Cochio-Toulou et Gazakoyada.

Il vous suffit de faire la rétrospective des procès criminels pour se rendre compte que certains crimes commis dans la localité de Kouango, seraient l’œuvre des rebelles de la CPC, entretenus par le sous-préfet. Plusieurs témoignages de la population de cette ville laissent comprendre que nous avons affaire à un représentant de groupe armé qui inquiète afin de nuire au gouvernement, disons de noircir le régime de Bangui qui accorde un intérêt pour la stabilité du pays.

A en croire certains fonctionnaires et humanitaires affectés à Kouango, le sous-préfet ne met pratiquement pas ses pieds au bureau. Ce dernier passerait toute sa journée sur des tapis à sa résidence avec d’autres rebelles de la CPC. C’est-à-dire qu’il dicte les choses, signe les documents administratifs chez lui, sans même que ses collaborateurs n’y soient associés mais ne font qu’obtempérer seulement à ces décisions prises.

Plus loin encore, d’autres témoignages affirment que le sous-préfet de Kouango est celui qui brillerait dans le racket des commerçants, des cultivateurs, des éleveurs et surtout les maires des Communes de Kouango qui lui verseraient mensuellement, des importantes sommes d’argent pour ne pas que leurs noms ne figurent dans de faux rapports.

Ainsi, chaque fin du mois, Adamou Mahamat qui ne se déplace aucunement dans la sous-préfecture pour administrer sa zone de juridiction, envoie ses agents pour percevoir des mains des maires des communes susmentionnées, opérateurs économiques, planteurs de café et éleveurs, des contributions financières pour sa propre poche, en quelque sorte, des primes pour son alimentation. N’a-t-il pas de salaire ?

A vrai dire, la population de Kouango est prise en otage par ce sous-préfet malveillant et que le ministre de l’Administration publique, Bruno Yapande voire le président Touadera doit décider de son sort très rapidement pour que l’hémorragie soit arrêtée. Comment comprendre qu’une telle personnalité issue d’un groupe armé, puisse permettre le luxe de saboter tous les efforts consentis par les autorités du pays au profit de la population ?

Du jamais, ce sous-préfet ne se rend à Bambari afin de participer à des rencontres convoquées par le préfet Victor Bissekoin. Ce dernier donne comme raison, l’insécurité qui règne sur les axes  Kouango-Bambari et Kouango-Grimari qui ne lui permettent pas de circuler. Il a compris qu’il n’est pas en odeur de sainteté à cause de son accointance avec les rebelles de l’UPC. Le préfet de Bambari est mieux placé pour confirmer ce dont nous mettons sous presse.

Pourquoi celui-ci n’est pas relevé de ses fonctions comme d’autres personnalités ayant la moralité douteuse qui ne veulent pas rester dans la République, menant des actions qui sont contraires à la vision politique du Président Touadéra ? Aujourd’hui, nous devrions reconnaitre que le Président Touadéra gouverne le pays pour l’intérêt de ses compatriotes. La prise en compte des vœux du peuple est matérialisée par ses actions que personne ne peut nier. Tous les Centrafricains doivent cependant préserver Les acquis de développement afin que le pays puisse aller de l’avant.

La République centrafricaine est le patrimoine de tous les Centrafricains sans exception. Si on aime son pays, on n’a pas besoin de prendre les armes ou de terroriser la population. Ceux-là qui ne veulent pas de la stabilité de RCA, doivent être relevés de leur fonction. Le cas du sous-préfet de Kouango est patent et il faut se donner un moment pour dire que Kouango a trop souffert à cause de lui. Il est donc temps qu’un terme soit mis à ses gesticulations qui font de la sous-préfecture, une localité qui échappe au contrôle de Bangui.

Surtout que c’est le sous-préfet, lui qui est sensé traduire dans les faits la politique du gouvernement dans cette localité, qui s’adonne à de sales besognes qui apparaissent comme du sabotage des actions gouvernementales. Aux dernières nouvelles, nous apprenons que ce dernier désigne les chefs de quartiers et villages et les installe contre des billets de banque sans que le ministère de l’Administration du territoire ne soit informé. Dossier à suivre…

@Louis Gbokoché

 

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