Centrafrique : La non-négociation et la traque des rebelles s’imposent aujourd’hui comme le dernier verrou de stabilisation du pays

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Bangui, le 08 févr.-21

Rarement un chef d’État n’a pu affronter autant de crises que le Président centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, au cours des cinq années de son mandat après avoir hérité d’une situation catastrophique. On dit que c’est dans les épreuves tragiques que se forge la sagesse des hommes d’État. Avec cette situation, Touadéra a traversé avec succès tous ses baptêmes de feu, et maintient le cap de la transformation du Pays vers un lendemain meilleur.

Rien n’a épargné la RCA, son Président et son Gouvernement, qui ont été confrontés depuis 2016 à des turbulences d’une brutalité sans précédent des ennemis de la paix. Ces crises ressemblent étonnamment, par leur nature, à celles des autres pays confrontés à des crises : terrorisme djihadiste d’une extrême violence, pandémies mondiales, chocs économiques, mise à l’épreuve des démocraties et de l’appareil d’État, nécessité d’assurer la continuité des services régaliens, de la sécurité, de la santé, de l’éducation et des infrastructures.

Les observateurs commettraient une erreur en croyant qu’il existe un problème centrafricain qui s’internationalise. En réalité, ce sont les crises des barbares de la sous-région qui se sont imposées à la RCA. Et la Centrafrique résiste et avance avec le président Touadéra malgré tout.

Tous ces évènements se sont abattus sur le pays avec des violences inouïes des groupes armés qui sont soutenus par les opposants politiques, des assoiffés du pouvoir, disant des sanguinaires politiques.

Dans cette situation, le Président centrafricain a fait figure de rempart et de stabilisateur, en évitant d’un côté l’enlisement du pays dans le chaos, et de l’autre les aventures hasardeuses et méchantes sur lesquelles se sont engagés ses adversaires politiques.  Cette politique de la main tendue a été propice à la signature de l’Accord de Khartoum dont les faits parlent d’eux-mêmes et de leur victoire.

La tempérance obstinée de Touadéra a été déterminante. Sous sa présidence et loin des exaltations, elle a permis à la RCA de poursuivre sa longue marche vers les réformes de la réconciliation démocratique, maintenant le cap de la résilience nationale malgré la forte pression sécuritaire.

La RCA s’impose aujourd’hui comme le dernier verrou permettant de bloquer l’expansion sous régionale des groupes armés. Touadéra a intégré dans sa vision l’appui des pays amis dans le cadre de la coopération bilatérale. La communauté internationale, le sait. Les conséquences humanitaires n’ont pas non plus été contournées.

Un homme d’Etat disait : « Si tu traverses l’enfer, avance ! ». Ainsi Touadéra a fait le choix de gérer, avec le soutien de son peuple, tout en évitant une catastrophe sanitaire consécutive à la Covid19. Il a aussi fallu maintenir le fonctionnement démocratique, facilitant ainsi la tenue des élections qui sont soldées par sa brillante réélection. Un travail de titan en plein état de crise. Dans le même temps, sous le feu des attaques des rebelles, la RCA a réussi ses élections face à ses ennemis de la République.

Le contexte sécuritaire aurait pu stopper net les programmes de développement, mais les réformes se poursuivent avec la réélection de Touadéra, le « Champion ». Ainsi en cinq ans de gouvernance, la proportion de l’indice du développement est en expansion. Et la croissance moyenne parvient à dépasser les attentes.

« Si tu veux tracer un sillon droit, porte ton regard sur une étoile » dit un adage africain. Il est probable que les avancées incontestables de « FAT », dans ce contexte difficile, reposent à la fois sur ses qualités personnelles dont la patience et la tempérance demeurent les atouts maîtres, mais aussi sur l’application déterminée de sa vision politique qui préserve l’avenir économique, social et démocratique de la RCA.

En l’espèce, c’est le seul pari gagnant. Comme partout, les rebelles et les leaders de l’opposition cherchent à déstabiliser, puis détruire la RCA en poussant à la haine et à l’aventure mortifère, faisant du pays un Etat de non-droit. Souhaitons, pour la RCA un bon vent avec la réélection du président Touadéra qui mouille le maillot pour son peuple.

@Bienvenu ANDALLA ,

 

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