Centrafrique : La MINUSCA prend publiquement acte de la décision Gouvernementale Gabonaise de retirer ses troupes de la RCA.

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Bangui, le 17 mars 2018

 Cette déclaration tonitruante a été formulée par M. Hervé Verhoosel Directeur de  Communication Stratégique et de l’Information Publique de la MINUSCA, lors de la conférence de presse hebdomadaire qu’il  a  animée d’une manière  conjointe avec le Directeur Adjoint de la Division des Droits de l’Homme de la MINUSCA, le mercredi 14 mars 2018 au siège de ladite institution à Bangui.

Il faudrait rappeler que le Gabon a décidé de retirer sa troupe de la MINUSCA. Une décision avec des conséquences grave et que les patrons de la MINUSCA n’osent pas pour l’instant faire des commentaires sur cette affaire. Mais toutefois, le moins que l’on puisse dire,  par la déclaration d’un de leur, ils ont pris acte et saluent la contribution du Gabon  en ce qui concerne son apport depuis  la récurrente crise  pour le maintien de la paix en RCA. Selon ce dernier, « La MINUSCA prend acte de la décision du Gouvernement Gabonais de retirer prochainement et progressivement ses troupes de maintien de la paix en RCA » a-t-il lâché. Et d’y ajouter « La mise en disponibilité des troupes  de maintien est une décision souveraine d’un pays et ce n’est pas quelque chose qui est obligatoire. Les pays qui le font, adoptent  de leur propre gré. Nous respectons donc cette décision du Gouvernement Gabonais » a-t-il conclu.

Soulignons qu’au cours de cette rencontre hebdomadaire  avec les professionnels de la Communication  le Responsable de la Division des Droits de l’Homme de la MINUSCA a fait le point sur l’état de la situation dans le domaine des Droits de l’Homme dans le pays. Aussi, M. Chérifou GASSAMA  Directeur Adjoint de ce département  a indiqué que «  du 08 au 14 Mars, la Division des Droits de l’Homme de la MINUSCA a enregistré 55 cas d’incidents dans le cadre de violations  des droits humains en Centrafrique « Nous  recensé cette semaine 55 cas d’incidents de violations de droit de l’Homme.

Ces 55 cas sont des cas recensés vérifiés, documentés et intègre dans notre base de donnée » a-t-il confié. Poursuivant M. GASSAMA a  affirmé que  sur «les cas d’abus sexuels des casques bleus, désormais, il y’a un changement dans le  dispositif en matière de poursuite pénale « Nous avons un Avocat des victimes, c’est un changement. Et il faut savoir qu’il y’a toute une procédure qui est menée à partir de New York avec les Etats membres qui doivent ouvrir des enquêtes et les Avocats des victimes voyagent dans les pays pour voir là où en est la procédure ou l’enquête » a-t-il déclaré. En somme toute, pour l’heure beaucoup reste à faire en ce qui concerne la poursuite pénale des auteurs des infractions, car la plupart des violations sont enregistrés dans le pays et les auteurs bénéficient d’une impunité béante. Il serait judicieux de mettre fin à ces genres de situations

Le Potentiel Centrafricain,

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