Bangui, le 25 janv. 22
Lors de la célébration du 43e anniversaire des événements douloureux du 18 janvier 1979, commémorés chaque année par le pouvoir de Bangui, le Chef de l’Etat Faustin Archange Touadéra a ouvertement renouvelé sa confiance à la jeunesse africaine dans une interpellation faite aux autres chefs d’Etat afin que leurs efforts se consacrent aux activités du développement.
Dans tout temps et pour un développement digne de nom, la jeunesse fer de lance de la nation a toujours été le creuset d’une société. Cependant avec la politique d’exclusion, du tribalisme, du régionale le tout sous les couleurs de la corruption cette couche est souvent sacrifiée pour les raisons égoïstes d’où leur enrôlement dans les rangs des groupes armés.
Le monde évolue et les mentalités doivent aussi changer. Ainsi au moment où l’Union Panafricaine de la Jeunesse lutte pour attirer l’attention des dirigeants du monde sur les défis qui minent l’épanouissement de la jeunesse africaine, et surtout pour la prise en compte de son potentiel, en tant que partenaire, dans la construction du présent de de l’avenir de notre continent, l’Afrique, le président Faustin Archange Touadéra, prend le devant de la scène pour saluer et remercier ces panafricanistes pour leurs précieuses contributions aux efforts du gouvernement visant à restaurer la paix, la sécurité, la réconciliation nationale, le vivre ensemble et assurer le relèvement économique de notre pays.
On sait tous que le développement d’un pays doit absolument passer par la prise en compte de tous les citoyens. Ce n’est pas seulement l’affaire du gouvernement mais de tout le monde car, la patrie est ce qui est commun à un peuple.
Pour la jeunesse centrafricaine, le président Touadéra a promis toute son attention aux idéaux de cette couche : « Je vous assure de mon soutien et de celui du Gouvernement pour la poursuite de cette noble mission en faveur de la paix et du développement de notre pays et de notre continent »
Comme nous le savons tous, les investissements majeurs à réaliser dans l’optique de tirer le meilleur parti du dividende démographique, doivent porter prioritairement sur la santé, l’éducation, la formation professionnelle adaptée et la création d’emplois pour les jeunes qui représentent plus de 60% de la population africaine.
En matière d’emploi, il importe de mettre un point d’honneur sur les secteurs traditionnels vitaux comme l’agriculture ou l’élevage et les domaines innovants à l’image des nouvelles technologies de l’information et de la communication, notamment l’économie numérique.
Ce sont autant de créneaux porteurs à exploiter au mieux pour gagner la bataille de l’emploi des jeunes.
Nous devons prendre conscience qu’il nous revient de donner à notre jeunesse les raisons suffisantes.
@KOUZOUKWA
