Bangui, le 14 mai 2018
Face à la recrudescence des cas de violences perpétrées par des individus incontrôlés sur certaines personnes hospitalisées et le personnel de l’hôpital communautaire, la Direction générale de formation hospitalière vient de prendre des mesures appropriées pour mettre un terme à cette pratique.
Et c’est le vendredi dernier 11 Mai 2018, que Docteur Joachim TEMBETI, Directeur de l’Hôpital Communautaire de Bangui a conféré avec la presse nationale sur ces maux qui gangrènent sa structure.
Au cours de cette rencontre avec les professionnels des médias, le Responsable de cette structure sanitaire du pays, a éclairé la lanterne du public sur les dernières décisions prises en vue de sécuriser les malades hospitalisés dans ledit établissement hospitalier.
Il faudrait préciser que les patients hospitalisés dans ladite structure sanitaire ont été a maintes reprises victimes des multiples agressions provenant des groupes de personnes qui se sont positionnées contre les auteurs de la récente tuerie perpétrée par une bande des criminels du quartier PK5 sur les fidèles de la paroisse Notre Dame de Fatima. A cause de cette tuerie, des patients hospitalisés dans ledit centre sanitaire ont payé les frais. Aussi, pour mettre un terme a cette situation, la Direction Générale a pris des mesures d’urgence pour contrer l’insécurité contre les personnes hospitalisées. Le Dr TEMBETI revient sur le mobile de cette décision d’urgence.
« Notre attitude de soignant nous oblige à prendre en charge de tout ce qui est patient ; Pour cela, nous n’avons pas de frontières, toutes intentions prêtées sur l’Hôpital ou en d’autres termes prêter aux personnels soignants ça risque de perturber la confiance des personnels soignants y compris également des usagers » a-t-il lâché. Et d’y ajouter « Nous avons mis en place des mesures et ces nouvelles mesures vont entrer en vigueur à partir de ce lundi 14 Mai 2018 et l’une des mesures est le contrôle obligatoire de tout visiteur à l’entrée de l’Hôpital Communautaire. Pour cela, une fouille systématique de tout sujet sera scrupuleusement observée » a-t-il martelé.
L’intervenant a en outre, indiquer que dans le domaine de l’accompagnement des malades, il a été convenu qu’un malade a droit qu’à un seul accompagnateur ou de deux (2) accompagnateurs dans le cas ou le patient est confronté à une situation grave.
Le moins que l’on puisse dire, est que les autorités de ladite structure sanitaire sont décidées à prendre les taureaux par les cornes, pour résoudre l’épineux problème d’agression que les malades ont subi après la tuerie de Notre Dame de Fatima et de sécuriser les personnes hospitalisées dans ledit établissement hospitalier.
Bienvenu ANDALLA,