Centrafrique : La diplomatie dans la diversité est une solution pour l’émergence du pays.

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Bangui, le 28 décembre 21

Lorsque le président Touadéra prend les commandes du pays en 2016, les critiques étaient de trop après une longue période de transition politique. Le mathématicien de Boy-Rabe devrait donc trouver une équation salutaire pour son pays. Dès lors, il a opté pour une diversité diplomatique qui porte des fruits à la grande satisfaction de son peuple.

Etant donné qu’aucune puissance ne détient le titre foncier centrafricain, le président Touadéra qui est l’homme de la vision politique, s’est lancé dans tous les coins de la planète à la recherche des partenariats qui pourront absolument être une solution pour la stabilité du pays. Ses déplacements ces derniers jours soit au Portugal, en Turquie ou en Arabie ne sont qu’une illustration de la diversité diplomatique.

On se souvient dans l’une de ses discours à la nation en cette année qui tire à sa fin, le locataire du palais de la Renaissance a affirmé qu’il y a de la place pour tout le monde. C’est dire qu’il ne doit pas y avoir des polémiques ou une guerre géopolitique et géostratégique en Centrafrique. Le pays sort de loin et il a besoin de tous ses partenaires pour sortir de l’ornière car, compter sur une seule puissance c’est faire comme si le pays est encore sous la colonisation étrangère.

Aujourd’hui, il y a des enjeux et singulière l’organisation des élections locales. Il faut donc une action draconienne contre les groupes armés qui continuent de commettre les exactions en province malgré le cessez-le-feu décrété par le chef de l’Etat et le dialogue république qui est en gestation.

Comme nous le savons bien, gouverner, c’est prévoir ! Dans un tel contexte, il faut des prévisions et cela doit se faire avec des partenaires sérieux. Le constat amer des élections de décembre 2020 où les éléments de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) avaient décidé de boycotter ce processus. L’histoire ne doit pas répéter de manière négative. Voilà pourquoi, le président cherche des équations pour pallier à ces insuffisances chroniques.

D’autres par, on se souvient que l’Union-européenne a fermé ses vannes pour la formation des FACA alors que le pays traverse encore une période très sombre. On ne saurait rester bras croisés. Voilà pourquoi, il faut chercher d’autres issus et surtout des sources de financements pour organiser les prochaines élections locales qui sont très capitales. Les ennemis de la nation sont légion et il faut des solutions contraires à leur plan machiavélique : « Un mathématicien ne sort pas de la terre comme un champignon. Il est un visionnaire ou du moins un projecteur de l’avenir. Et c’est la politique du président Touadéra. Il voit le mal venir de loin, et pour marquer davantage son histoire, il s’engage à multiplier les accords avec les puissances qui ont fait leurs preuves dans plusieurs domaines. Plus d’un demi-siècle, la République centrafricaine patine sur place alors que certains pays de la sous-région avancent. Mais non, le Centrafrique n’est pas venu accompagner les autres pays. Les différents accords que le président signe ces derniers temps à chacun de ses déplacements constituent une victoire sur le monopole de gouvernance dont le pays était victime »

L’heure de la vérité a donc sonné et l’ouverture aux autres pays apportera sans doute une solution dans les différentes préoccupations des Centrafricains.

@JACKO, 

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