Bangui, le 29 janv.-21
Rien de bon ne peut sortir de la politique du leader du KNK et président fondateur de la milice Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC). Depuis sa prise de pouvoir satanique suite à l’invalidation de sa candidature qui a été d’ailleurs un simple prétexte, l’économie centrafricaine a régressé au vu et au su de ses alliés de la COD-2020 qui n’ont pour seul objectif l’annulation du dernier scrutin sacrifiant au passage les populations centrafricaines.
A défaut de prendre le pouvoir par les armes les criminels du clan Bozizé regroupés au sein de la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) s’attaquent à la dignité du peuple centrafricain : « Le seul souvenir que j’ai gardé du clan Bozizé, c’est son sadisme et son cynisme. Depuis sa naissance, il a été animé par un esprit diabolique qui a ses ramifications jusqu’à ses propres fils et s’étend même à son entourage comme une pandémie. Vous pouvez analyser les différents crimes commis par son clan durant son règne : des exécutions sommaires et extra-judiciaires pèsent sur sa conscience. Lorsqu’un leader politique qui a dirigé le pays pendant 10 ans affirme que le KNK est une grande formation politique qui peut un jour se transformer en une grande rébellion et qu’après deux semaines seulement, il forme une coalition des criminels, est-ce pour dire que tous les militants du KNK ne sont que des criminels ? Peut-être à notre avis non ! Mais seul ce leader peut donner sens à des propos, puisqu’il est encore en vie », a lâché un politologue africain.
Si de nos jours, le pays est sous une mauvaise pente, c’est suite à sa politique politicienne qui ne cadre pas avec les réalisations du président Faustin Archange Touadéra dont la seule volonté est de servir une recette d’apaisement à son peuple. C’est son seul mal pour ne pas dire la raison de la haine viscérale de Bozizé contre lui. Mais ce qu’on peut oublier c’est qu’on ne peut pas allumer une lampe et la cacher sous le sol. Rien ne peut donc séparer Touadéra de l’amour envers sa nation.
Et pour mettre le mathématicien de Boy-Rabe dos au mur, les criminels de la CPC changent de mode opérationnelle en se transformant en « sanguinaires » sur les corridors afin de s’en prendre à tous les convois qui oseraient ravitailler le Centrafrique.
C’est en ce sens qu’il fait allusion dans son mouvement politico-rebelle de « patriotes ».
Sans toutefois se perdre dans les analyses de ce concept, on peut néanmoins dire que rien de patriotisme ne coule des veines de ce rebelle. Pour preuve, il y a dans un passé récent, le FMI encourageait le gouvernement centrafricain dans sa gestion des fonds surtout des crédits. Ce devrait donc soulager les souffrances du peuple souverain centrafricain. Malheureusement, les choses ne sont plus comme les Centrafricains espéraient puisque le diable s’est emparé du leader de la CPC. De nos jours, le corridor Bangui-Beleko est pris en otage par ses éléments : « Le Centrafrique est exposé à une crise alimentaire non par manque des moyens mais à cause de du blocage de sa principale source de ravitaillement qui est le corridor Bangui-Beleko où les criminels de la CPC s’acharnent contre les conducteurs camerounais qui veulent s’aventurier à faire le déplacement pour Bangui livrer les marchandises. Les commerçants ne peuvent plus trouver des marchandises pour la consommation locale et là où il y a des réserves, les prix ont largement augmenté car dit-on, le malheur des uns fait le bonheur des autres », témoigne un patriote de la diaspora.
Pourtant, en une telle situation, on devrait ressentir la solidarité entre les Centrafricains puisque la vie est une chaine.
@JACKO,
