CENTRAFRIQUE : LA COURSE AU PERCHOIR : THIERRY KAMACHE FAIT FIGURE DU CANDIDAT DE L’ESPOIR

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Bangui, le 02 mai 21

Les choses sérieuses vont bientôt commencer avec la session inaugurale marquant la rentrée parlementaire des députés de la 7è législature. Comme l’on pouvait s’y attendre, les tractations sont en cours dans plusieurs Etats-Majors politiques pour la désignation des candidats pour le bureau de l’Assemblée nationale.

Tout comme dans les partis d’opposition, la majorité présidentielle s’active aussi à mettre en ordre de bataille ses heureux élus en vue de briguer des postes au sein du bureau de l’Assemblée nationale.

Seulement que les choses ne semblent pas bien se dérouler au sein de la majorité présidentielle du fait de certaines discordances qui minent cette plateforme.

Déjà plusieurs candidats sont en lice pour le poste du Président de l’Assemblée nationale, un poste éminemment stratégique du fait que son rôle de dauphin constitutionnel.

Au rang de ces probables candidats, il y a l’ancien Premier ministre Simplice Mathieu Sarandji Premier Secrétaire National du MCU, Laurent Gon Baba, l’ancien Président de l’Assemblée nationale candidat à sa propre succession et Thierry Kamach, Président de MOUNI, Joseph Bendouga, Président du MDREC, Martin Ziguélé du MLPC, sans oublier l’actuel Premier ministre Firmin Ngrebada.

Parmi ses prétendant, qui lui succédera au perchoir et endossera le costume de 2e personnage de la République ? Au sein de la majorité présidentielle, les prétendants sont nombreux. Le groupe étant majoritaire à l’Assemblée nationale, ce sera forcément l’un d’entre eux qui sera élu au poste après un vote en interne. Le vote final aura lieu la semaine prochaine en présence des députés déjà élus, puisque des candidatures de plusieurs bords sont possibles.

Le boulevard semble tout tracé pour Thierry Kamach, le patron des députés MOUNI. Certains y voient même un recasage en bonne et due forme.

Contrairement à tous ces candidats qui ne sont pas des inconnus sur la scène politique nationale, Thierry Kamach qui est une figure montante de la politique centrafricaine est un candidat potentiel. Un patriote qui a eu à faire ses preuves comme Président de la fédération centrafricaine de football, député de la nation enfin ministre de la République.

Thierry Kamach est un proche du Président Touadera, qu’il a soutenu et accompagné dès le début, dans sa conquête du pouvoir. Il connait bien les rouages de l’Assemblée et bénéficie de nombreux soutiens dans l’hémicycle. Il a déjà été député. Une expérience du poste qui pourrait lui être précieuse. Un homme qui certes a de l’expérience politique », et incarne pas  « renouveau » voulu par les Centrafricains.

Au regard des faits actuels, rien ne s’oppose à la victoire de Thierry Kamach à la tête de l’Assemblée Nationale. La candidature de l’élu de Berberati 3, au poste du Président parlement fait l’unanimité et continue d’enregistrer des soutiens. Ce, non seulement au sein de la coalition de la majorité présidentielle mais aussi dans tout l’échiquier politique centrafricain.

Selon une grande partie de l’opinion, l’élection de ce monsieur compétent avec un parcours hors norme, sera une avancée significative pour la démocratie République Centrafricaine.

Pour un observateur : « L’honorable Thierry Kamach dirigera l’Assemblée Nationale avec excellence et élégance. Il fera également la fierté de notre pays dans le concert des Nations ». C’est toujours dans le même ordre d’idée qu’un député de l’opposition nouvellement élu, a renchérit que : « Serai-je dans la salle et voterai pour ce brillant patriote et intelligent: Il est distingué, discret, loyal et franc. Et surtout, consensuel, il est secret, un fort potentiel pour fédérer dans un élan républicain».

Cependant il croisera le fer avec un certain Simplice Mathieu Sarandji très critiqué au sein de la majorité présidentielle du fait de son absence de leadership. D’ailleurs il a déjà été décrié par ses amis du MCU lors des choix des candidats qui devaient défendre les couleurs du MCU aux législatives. Il avait choisi des candidats qui lui sont favorables et au finish, tous ceux qu’il a choisi n’ont pas pu remporter les législatives. Et ce sont ceux délaissés qui les ont remportées. C’est le cas de Jean Sosthène Dengbé, et Evariste Gamana. Mieux encore, Sarandji est dur de caractère, ce qui fait redouter certains élus de la nation du fait de l’importance du poste de Président de l’Assemblée. Du coup, à l’allure des choses le MCU va se perdre la face si jamais il s’évertue à désigner à maintenir la candidature de Sarandji.

Plusieurs personnes souhaitent voir un certain Henri-Marie Dondra défendre valablement les couleurs du MCU au poste de perchoir.

Toute la responsabilité revient cependant aux députés nationaux qui vont devoir voter en toute conscience pour l’intérêt général du pays.

@Hervé BINAH, 

 

 

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