Centrafrique : La communauté internationale doit prendre en compte les crépitements d’armes de la CPC dans les portes de la capitale

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Bangui, le 09 juillet 21

Il est très facile de condamner lorsque les autres font du bien qui ne cadrent pas avec ses ambitions. On se souvient, il y a un laps de temps, les chaines étrangères ont publié des rapports tendancieux sur le précieux travail abattu par les FACA et les forces alliées contre les ennemis du mal.

La conscience commune des Centrafricains restera marquée par les crises militaro-politiques qui ne font que crucifier l’économie du pays malgré une panoplie des richesses dont regorge ce précieux pays.

Les Centrafricains avaient tous soutenu l’idée de  ne pas maintenir l’ex-chef d’Etat en exile. Il était salutaire de faire venir ce fils du pays en terre en natale. Les avisés voyaient en cette volonté de certains Centrafricains de soutenir le retour d’un ancien putschiste séjourner parmi eux, comme une haute trahison.

Cependant, comme il fallait mettre cette catégorie de personnes devant leurs faits accomplis, le régime de Bangui a laissé cet ancien homme d’Etat rentrer dans son pays par les voies que tout le monde connaît.

Son arrivée était saluée par les militants du KNK et certains opposants du pays. Car, dans tous ses meetings, il ne parlait que de la paix en cachant son vrai visage. Normal, un morceau de bois jeté dans l’eau ne peut jamais devenir un poisson.

Lorsqu’il décide de se présenter aux élections sachant pertinemment qu’il est visé par les sanctions onusiennes, c’était une manière de faire sortir ses griffes puisqu’il ne cessait jamais de dire que son parti KNK est une grande formation politique en Centrafrique et qui peut se transformer en une grande force nuisible au cas où sa candidature parvenait à être invalidée.

La parole poursuivant son acte, la cour constitutionnelle devient un catalyseur lorsqu’elle invalide la candidature pour la présidentielle du leader du KNK. L’homme fort de Centrafrique de 2003 entre donc dans sa coquille et revêt la tunique rouge d’un véritable putschiste.

Pour y parvenir, il va s’associer aux anciens mercenaires qui étaient déjà présents dans le pays depuis plusieurs années. C’est dans ce contexte qu’il a orchestré un coup d’Etat en décembre dernier dans le but de reconquérir le pouvoir par les armes.

L’histoire semble à l’Apocalypse de Saint Jean. Car, après le retrait de la main tendue aux groupes armés, le mathématicien centrafricain a riposté par la guerre contre ces ennemis de la paix. Dans cette politique de ratissage, les chaines étrangères ont publié des rapports fallacieux discriminant les vaillants soldats centrafricains qui ne font que leur travail de pacification du territoire national.

Aujourd’hui, les Centrafricains prennent à témoin la communauté internationale à propos des agissements de la Coalition des Patriotes pour le Changement qui impose un climat de ni paix et de ni guerre sur toute l’étendue du territoire national par des actes de pillages et des exécutions sommaires.

Le peuple aspire à la paix et rien qu’à la paix et pour cela, toutes les énergies doivent être conjuguées pour que les ennemis soient vaincus.

@JACKO, 

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